C’est avec des éclats de rire sarcastiques que le directeur du marché de gros de Hattatba dépeint sa situation et celle de ses collègues. «Un fellah m’a demandé si on avait des usines à Hattatba.
J’ai répondu par oui, lui disant qu’elles ne ressemblent pas à celles qui sont équipées par des machines. Nous avons des usines naturelles et vivantes. Ce sont les vaches.
Elles ne donnent pas de jus mais du lait de différents goûts. On peut avoir du lait au goût de pomme ou de poire, comme on peut en avoir au goût de choux-fleur et de tomate.
Selon les grandes quantités de produits consommés». Une situation dramatique en fait et qui nous a poussés à constater de visu sur place des tracteurs et des charrettes transportant des produits en grandes quantités afin de nourrir le bétail, surtout les vaches.