Droits des travailleurs Algériens dans les entreprises étrangères Sidi Saïd annonce une rencontre avec Mohamed El Ghazi

Droits des travailleurs Algériens dans les entreprises étrangères Sidi Saïd annonce une rencontre avec Mohamed El Ghazi

Présent aujourd’hui à la l’ouverture de la 5ème édition du salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2014), qui se tient à Oran, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd a annoncé la tenue prochainement d’une rencontre entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux autour de la prise en charge des préoccupations salariales des entreprises privées étrangères qui ne respectent pas les lois sociales. Une démarche prise entre l’UGTA et le ministère du travail afin de sommer les entreprises étrangères à respecter les lois sociales du pays.

Pour le premier responsable de la centrale syndicale, « il y a des chantages de licenciement exercés par certaines entreprises privées étrangères que je ne nomme pas lorsqu’ un collectif de travailleurs veut créer une section syndicale ».

En effet, plusieurs protestations et cas de licenciements ont été enregistrés ces dernières années dans différentes entreprises étrangères et pour lesquels les travailleurs se sont sentis lésés dans leurs droits, allant parfois à dénoncer même le manque de soutien de l’UGTA. Par cette initiative, la centrale syndicale veut-elle rectifier le tir sachant que sa crédibilité est touchée ? Par cette annonce, Sidi Saïd a voulu faire passer le message sur le soutien de la centrale des préoccupations des travailleurs en déclarant qu’il y a « une démarche qui va être faite collectivement pour dire à ces entreprises, vous êtes là les bienvenues mais vous êtes tenues de respecter les lois sociales du pays comme elles sont tenues, ces entreprises, également à respecter les investissements de l’Algérie. Il y a un travail qui a été arrêté entre le ministre du travail et les représentants de l’UGTA pour qu’on s’attèle à la prise en charge et au règlement des salariés dans les entreprises étrangères ».

Sur les revendications des agents de la sûreté nationale, le secrétaire général de la centrale syndicale a souligné que leurs revendications ont trouvé échos auprès du Premier ministre. « Je salue cet écho. C’est le plus important. Il y a eu une réponse de l’Etat. Nous saluons cette réponse. Cela veut dire qu’il y a une prise en charge par l’Etat de toutes les revendications de tous les citoyens quelque soit leur rang et leur institution. C’est important de le dire parce qu’on n’a pas valorisé la réponse immédiate de l’Etat. Je tiens en tant que secrétaire général de l’UGTA et en tant que salarié, citoyen et syndicaliste, à saluer la réponse immédiate des pouvoirs publics ».

Interrogé sur l’objectif de sa présence à ce salon, le premier responsable de l’UGTA a expliqué que ce salon nous intéresse en tant qu’organisation syndicale. Je suis là pour apporter d’abord un soutien et également un regard sur une énergie que nous ne connaissons pas ». « C’est un défi énorme », dira-t-il, « qui s’adresse à la jeunesse. J’ai eu le plaisir de constater l’engouement des jeunes. Je n’ai pas vu un jeune pessimiste. Ce sont des porteurs de projets qui veulent s‘inscrire dans le défi national et la politique de l’économie nationale ».

Cependant, sur une question concernant l’éventuelle accession de l’Algérie à l’OMC, Sidi Saïd s’est abstenu de tout commentaire considérant que c’est un sujet qui fâche et qui ne doit pas être abordé.

Loubna Zahaf