Droits des consommateurs: impliquer les citoyens pour défendre une cause juste

Droits des consommateurs: impliquer les citoyens pour défendre une cause juste

Les participants à une rencontre sur les droits et les devoirs des consommateurs ont appelé, jeudi à Oran, à l’implication des citoyens pour défendre une cause « lorsqu’elle est juste et honnête ».

Dans sa communication intitulée « La protection du consommateur : hier, aujourd’hui et demain », Mimoun Bouras, ex-Directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, a soutenu, lors de cette rencontre organisée au siège de la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie (CCIO), que l’implication des citoyens « est nécessaire pour défendre une cause lorsqu’elle est juste et honnête et que le citoyen averti doit être actif et décidé ».

« Le citoyen doit être socialement responsable, conscient de l’influence de son comportement à l’égard des personnes qu’il défend et également solidaire pour matérialiser ses droits », a-t-il souligné.

Bouras Mimoun, qui a passé en revue les principaux droits et devoirs des consommateurs, dont le droit à l’information, à la sécurité et au choix, a fait une rétrospective des textes règlementaires relatifs à la protection du consommateur, mettant en exergue les règles applicables aux associations de protection des consommateurs leur offrant un statut d’utilité publique et leur permettant de bénéficier de l’assistance juridique dans le cadre de la loi du 10 mai 2018 relative au commerce électronique.

Ilies Seddik, chercheur-enseignant à l’Institut national des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication « Abdelhafid Boussouf » d’Oran, qui a abordé le thème « Internet des objets, les opportunités et les challenges », a mis en exergue les enjeux économiques liés à l’Internet des objets (IOT), à l’industrie, à la médecine, à la logistique ou encore à la sécurité, qui sont des secteurs de plus en plus dépendants aux techniques de base sur les objets connectés, recommandant la maîtrise des nouvelles technologies et le développement de l’Internet des objets.

« L’IOT repose sur l’idée selon laquelle tous les objets peuvent être connectés grâce à Internet et sont donc capables d’émettre de l’information et de recevoir des commandes », a-t-il expliqué, appelant au droit d’accès au numérique et à l’adaptation rapide de la législation qui assure la transparence dans l’utilisation des données, avant de plaider pour « la formation des spécialistes en IOT afin de garantir une certaine indépendance, un haut niveau de sécurité et une transition sereine à un monde connecté. »

Latifa Dekhici, de la faculté des mathématiques et d’informatique de l’Université des Sciences et de la Technologies (USTO) « Mohamed Boudiaf » d’Oran, a abordé le thème des villes intelligentes, insistant sur l’importance de prioriser le secteur du transport et de la santé en matière de connectivité.