Quel que soit l’arsenal législatif et réglementaire mis en place pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, il est toujours nécessaire de se remettre en question et de s’interroger sur les carences et les améliorations susceptibles d’être apportées. Nous avons assisté ces deux dernières années à une démonstration de force de la revendication salariale et sociale.
Le mécontentement est exacerbé par les différents scandales de corruption qui continuent à éclabousser les grandes sociétés publiques. «Une banalité», nous dira-t-on, face à un système judiciaire verrouillé. Ces dossiers et bien d’autres encore, à l’image des libertés individuelles et collectives, l’accès à l’information, les droits civiques et politiques, nous invitent, malgré nous, à nous arrêter aux insuffisances. Car le respect des droits fondamentaux demeure loin d’être une réalité pour tous.