Il y a quelques jours, plusieurs ONG ont dressé un tableau noir sur le respect des droits de l’homme en Algérie ; aujourd’hui c’est au tour du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de rajouter une couche.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 24 décembre, à l’issue de sa réunion ordinaire mensuelle ; le RCD a alerté sur une « dégradation inquiétante » de la situation des libertés, mais aussi du respect des droits de l’homme en Algérie.
« Plus de 300 citoyens algériens sont arbitrairement mis en prison pour avoir revendiqué un changement pacifique dans le pays », ont lancé, dans le communiqué, les membres de la direction nationale du RCD.
« Les abus sont au quotidien et les atteintes massives aux droits fondamentaux (…) valent d’inscrire désormais l’Algérie dans un Guinness des violations flagrantes des conventions internationales des droits de l’homme », lit-on dans le même communiqué.
Aucun point positif retenu du communiqué
Après avoir dénoncé la dégradation des droits de l’homme ; le RCD est passé aux critiques de la situation ocio-économique de l’Algérie.
« La situation socio-économique n’est pas en reste et l’inquiétude s’installe durablement. La jeunesse est foncièrement livrée au chômage massif et à l’émigration clandestine. La dégradation du pouvoir d’achat des ménages menace fortement la cohésion sociale et installe l’angoisse chez les Algériens », a constaté le RCD.
« Déficit budgétaire, balance des paiements chancelante, tarissement des sources de financements et des perspectives économiques incertaines et difficiles qui, de l’avis même du FMI dans ses conclusions des consultations de 2021 avec l’Algérie, ne peuvent qu’augurer de lendemains difficiles pour l’écrasante majorité des Algériens », a ajouté le parti dirigé par Mohcine Belabbas.