Droits de l’homme en algérie : Beaucoup reste à faire

Droits de l’homme en algérie : Beaucoup reste à faire

Comme tous les pays du monde, l’Algérie célèbre aujourd’hui l’anniversaire de Déclaration universelle des droits de l´homme, adoptée le 10 décembre 1948 par les 58 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations

unies, de l’époque.



Un événement qui intervient dans un contexte particulier, au lendemain de la Jounrée internationale de lutte contre la corruption et à la veille de l’anniversaire des événement de 11 Décembre 1961. Malgré quelques avancées notables, beaucoup reste à faire pour promouvoir et respecter les droits de l’homme dans le pays. Si le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, estime que l’Algérie enregistre de plus en plus d’acquis en la matière, ce n’est pas le cas des autres organisations des défense des droits humains.

Dans son dernier rapport pour 2014, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a dressé un constat accablant sur la situation des droits de l’Homme en Algérie. A l’interdiction des manifestations publiques dans la capitale s’ajoute le blocage des dossiers de certains partis politiques et organisations de la société civile désirant d’obtenir l’agrément de l’administration pour activer en toute légalité. La célébration de laé commémoration du 11 Décembre 1961 intervient cette année où moment la polémique sur l’abrogation de la peine de mort est relancée. Alors que la Commission de Farouk Ksentini plaide pour l’abolition de «manière graduelle» de la peine, la LADDH qualifie la sentence de «traitement dégradant, injuste et incompatible avec les droits humains». Cela au moment où les organisations islamistes s’opposent carrément à la suppression de cette peine. En attendant, il convient de souligner que la Déclaration universelle des droits de l´homme, ratifiée par la majorité des pays, dont l´Algérie, incarne le cadre juridique dans lequel évoluent les Etats signataires. Le premier article de la Déclaration, composée de trente articles, stipule que «tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

LG Algérie

Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité». Ce document a été imposé les violences et les atrocités vécues lors de la Seconde Guerre mondiale, exprimant l’engagement du monde entier à rétablir la dignité et la valeur de la personne humaine .