Droit de l’homme en Algérie : quand Lazhari défie les ONG

Droit de l’homme en Algérie : quand Lazhari défie les ONG

À l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme, Bouzid Lazhari,  président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a prononcé aujourd’hui, le 21 décembre 2021, un discours dans lequel il a lancé un défi à tous ceux qui affirment qu’il y a des violations des droits de l’homme en Algérie.

« L’État Algérien est un cœur clément et vaste », déclare le président du CNDH aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale des droits s de l’homme.

Il ajoute que l’Algérie respecte « toutes les différences du peuple Algérien avec ses opinions politique ». Lazhari précise « qu’ils sont tous les bienvenus, naturellement dans le cadre du respect des principes en commun, et loin du discours de la haine ».

M. Lazhari a notamment indiqué qu’une grâce présidentielle a été accordée à plus de 15.000 prisonniers cette année, dont ceux qui « sont appelés par certains, des détenus d’opinion ».

Violations des droits de l’homme : Lazhari veut des preuves

Toujours lors du même discours, Lazhari a indiqué que le CNDH est un organe constitutionnel, et c’est dans ce contexte qu’il « invite tous les défenseurs des droits de l’Homme et toutes les associations activant dans le domaine de la défense des droits de l’Homme, ainsi que toutes les ONG nationales et internationales, à collaborer, à coordonner et à discuter sur tout ce qui concerne les droits de l’Homme ».

« On ne veut pas seulement entendre les opinions qui ne nous dérangent pas, mais on veut également écouter celles qui ne nous plaisent pas », a indiqué le président du CNDH. Il ajoute ensuite que les ONG « sont invités à nous faire part de toutes les soi-disant violations des droits de l’Homme en Algérie« .

Il y a cependant une condition, précise Lazhari, c’est que ces allégations « soient dotées de preuves solides qui attestent de la véracité de tels crimes ». « C’est cela la politique du conseil qui est tirée elle mène de la politique de l’État », confie le président du CNDH qui ajoute que le ce conseil noue des liens solides avec les institutions « onusiennes, régionales, africaines et arabes », concernant la défense des droits de l’Homme.