La star de Chelsea qu’on a accostée à sa sortie du vestiaire ivoirien et bien avant de se diriger vers la zone mixte nous parle de ce premier tour 100% réussi pour son équipe et croise les doigts pour que ça aille mieux pour son équipe cette fois-ci.
– Une troisième victoire, un sans-faute et une qualification aux quarts de finale, vos impressions ?
– L’objectif de la qualification aux quarts a été atteint. Maintenant, la mission ne sera accomplie que lorsqu’on se retrouvera le 12 février à Libreville. On avance, on avance, on est contents du résultat, c’est une grosse satisfaction.
– Ne pensez-vous pas que le plus dur va commencer maintenant, d’autant que lors de la dernière CAN, c’est en quarts que votre train s’est arrêté…
– Oui, c’est clair, les matches à élimination directe vont commencer maintenant. On va se préparer, pour le mieux possible, pour passer, parce que là il n’y a pas de matches de poules après. Ceci dit, je ne veux pas manquer de respect aux équipes qu’on a affrontées jusque-là, c’est pour ça que je préfère dire que tous les matches de cette CAN ont été et seront durs.
– On a vu aujourd’hui que la force de la Côte d’Ivoire était non seulement dans son onze titulaire, mais aussi sur le banc, étant donné que les remplaçants ont laissé une bonne impression…
– On est un groupe solide et uni, donc chacun de nous peut apporter le plus que le coach attend de lui. Je crois que quand l’entraîneur a fait appel aux 23 sélectionnés, c’est qu’il savait ce qu’il faisait. Et aujourd’hui, ceux qui ont moins joué lors des deux premiers matches ont prouvé ce qu’ils valaient.
– Et cela vous rend-il plus forts que lors des précédentes éditions ?
– Un peu, oui. On verra bien ce qui va se passer.
– Le prochain match, c’est la Guinée Equatoriale chez elle. Dites-nous, le match a déjà commencé à l’hôtel où vous cohabitez déjà depuis le début, comment vivez-vous ça ?
– Normalement, ce sont des joueurs eux aussi, non, il n’y a aucun complexe ni de leur côté ni du nôtre. On cohabite dans le même hôtel, c’est vrai que c’est paradoxal, mais c’est ça aussi le charme de la CAN.
– Que pensez-vous de cet adversaire ?
– C’est une très belle équipe et ses joueurs ont fait de belles choses lors des deux premiers matches. Là, on voit qu’ils ont un peu levé le pied, mais ils sont costauds, on va avoir besoin de beaucoup de force pour passer.
– Vous venez de battre l’Angola et cela les élimine et qualifie le Soudan. Ils doivent être très déçus les Angolais…
– On le sait, mais on est désolés pour eux. On a juste joué le jeu, on ne pouvait pas se permettre de tricher, et puis pour prouver qu’on n’a rien contre cette équipe angolaise, le coach a fait tourner son effectif. Maintenant, c’est le Soudan qui est passé, tant mieux pour cette équipe qui a prouvé, elle aussi, qu’elle méritait sa qualification.
– L’Egypte, l’Algérie qui vous a sortis en 2010, le Cameroun et le Nigeria sont tous absents de cette CAN, c’est plus facile d’être sacré, n’est-ce pas ?
– Non, ils ne sont pas là, donc je préfère ne pas en parler.
– Votre public vous suit et il est toujours fidèle aux Eléphants, en même temps, plusieurs cadres se dirigent droit vers la fin de leur carrière, n’est-ce pas le moment pour
brandir ce trophée ?
– C’est clair, depuis quelques années, on joue régulièrement les CAN pour les gagner. Les supporters n’ont pas perdu espoir et nous aussi. J’espère que cette fois sera la bonne.
S. M. A.