Drame au port d’oran : Un pointeur écrasé par un clark de 42 tonnes

Drame au port d’oran : Un pointeur écrasé par un clark de 42 tonnes

Le port est transformé en un terrain abritant des affaires liées aussi bien à la drogue qu’aux questions économiques, tout comme dans les films hollywoodiens.

Une nuit de travail, tout ordinaire et routinière, a vite fait de se transformer,, en tragédie survenue au début de la nuit de samedi, dans le port d’Oran. Celle-ci repose sur le trépas d’un pointeur répondant au nom de Mezaoula Abdellah. La victime, selon des sources provenant de l’intérieur du port, aurait été écrasée par un clark de 42 tonnes. Les mêmes sources avancent toutefois que le drame, qui nécessite d’être tiré au clair par une sérieuse enquête policière, ne serait sans aucun doute, qu’un simple fait divers étant donné que le corps de la victime aurait été écrasé durant deux manoeuvres, la première lorsque l’engin était en marche avant, tandis que dans la deuxième reprise, le même clark aurait effectué une marche arrière. Est-ce que la victime dérange à tel point que celle-ci aurait fait l’objet d’une liquidation physique? Aucune information n’a été fournie hormis son entourage qui fait état d’une notoriété sans frontières du désormais ex-pointeur du port d’Oran. «Il (Abdellah Mezaoula) était aimé de tout le monde y compris dans le milieu de son travail», a affirmé un employé du port d’Oran. Que s’est-il donc passé, dans ce début de la nuit de samedi à dimanche, dans le port d’Oran qui continue à surprendre en étant le théâtre d’un drame qui a plongé les employés de ladite entreprise dans l’émoi et la désolation? Plus d’un de ces agents et autres employés de l’entreprise portuaire sont sur leurs gardes en avançant une quelconque information qu’ils estiment qu’elle est impérativement à vérifier auprès des services de sécurité, la police. Pour l’ensemble de ces employés, la mort de Mezaoula Abdellah est accidentelle. Pour peu qu’une telle piste soit plausible pour convaincre ceux à la peau dure estimant que le port d’Oran n’est plus seulement ce lieu de transit des marchandises. Il est également transformé en un passage obligé de toutes les affaires liées aussi bien à la drogue qu’aux questions économiques, tout comme dans les films hollywoodiens. Souvenons-nous de l’affaire en relation avec les passe-droits qui a eu lieu dans ledit port. L’heureux épilogue d’une telle gabegie n’est, contre toute attente, pas pour demain malgré la responsabilité assumée par l’ex-chef de département commercial, Noureddine Tounsi, en dénonçant des faits dépassant les seuils de l’entendement, des largesses accordées à un homme d’affaires très connu dans la cité. Une telle affaire a commencé en 2016 lors de la tenue d’une réunion ayant regroupé les membres de la commission de recours pour statuer d’une demande formulée par ledit homme d’affaires. Selon l’ex-directeur d’exploitation, ledit homme d’affaires défendait ses droits aux dépens de ceux du port d’Oran. Tenir de tels propos ne peut, sans aucun doute pas faire le bonheur de certains éléments qui seraient en grâce avec l’homme d’affaires. Et depuis, l’ex- directeur de l’exploitation du port d’Oran vit une situation anormale en subissant toutes les formes de pressions et de menaces… publiques. Déterminé quant à aller de l’avant, ce jeune directeur d’exploitation prend son destin en main et passe à l’action en tenant aux fait la Gendarmerie nationale lui remettant des documents compromettants reposant essentiellement sur le faux et usage de faux, abus de pouvoir et trafic d’influence. Sa déposition a été faite en date du 24 avril 2016. Le lendemain, soit le 25 avril, l’ex-directeur d’exploitation a reçu une mise à pied après s’être obstiné quant à partir en congé qui lui a été proposé par sa direction. Moins d’un mois après, il a été relevé de ses fonctions avant que son licenciement ne soit prononcé dans le début de septembre de la même année. Toute cette pagaille de formalités prises à l’encontre d’un simple employé est le fait que celui-ci a eu l’audace de dénoncer les factures dérisoires de 750 000 dinars émises à l’encontre dudit homme d’affaires dont la marchandise traitée a été embarquée par, dit-on, plus de 6 00 navires. Or, les bulletins, détaillant les prestations fournies par l’entreprise portuaire, font état de 10 navires. Ce qui est, selon l’ex-directeur de l’exploitation, complètement erroné, voire falsifié et de surcroît les factures émises n’ont pas été encaissées. Et de là, les démêlés du dénommé Noureddine Tounsi avec son entreprise n’ont pas cessé.

Le port d’Oran est-il l’antre de tous les coups? «C’est un ours à la peau dure!», s’exclame-t-on. Souvenons-nous également de l’importante quantité de psychotropes et la cocaïne saisies durant l’une des opérations déclenchées l’année passée par la Gendarmerie nationale. Un douanier-syndicaliste et un autre de ses compères ont été pris la main dans le sac en facilitant la tache à un pourvoyeur d’une telle drogue à partir de l’Espagne.

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