La commune de Sidi Ali, dans la wilaya de Mostaganem, a été le théâtre d’un incident tragique ce mercredi 1er mai 2025. Aux alentours de 1h10 du matin, l’établissement hospitalier de la localité a pris en charge quatre personnes victimes de piqûres d’abeilles survenues dans la zone de Barika relevant de ladite commune. Le bilan est lourd : deux décès et deux blessés.
Selon des sources médicales, les victimes traversaient la région de manière fortuite et n’avaient aucun lien avec l’apiculture. Les personnes décédées ont été identifiées comme étant « G. M. », âgé de 51 ans et résidant à Sidi Ali, et « K. Ch. », âgé de 41 ans, domicilié au douar Rouaouna, dans la commune de Ben Abdelmalek Ramdane. Ce dernier a malheureusement succombé à ses blessures peu après son admission à l’hôpital.
Un troisième individu, « H. H. », âgé également de 41 ans et résidant au douar Rouaouna, a reçu les soins nécessaires. Son état est stable. Une quatrième personne, « D. L. », 44 ans et habitant Sidi Afif (Sidi Ali), se trouve également dans un état stable.
La première victime décédée, « G. M. », a rendu son dernier souffle vers 1h15 du matin au service de réanimation, après avoir reçu des soins intensifs.
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Face à ce drame, les services compétents ont diligenté des enquêtes afin de déterminer les circonstances exactes de la présence d’un essaim d’abeilles dans cette zone.
Parallèlement, les autorités locales ont appelé les citoyens à la plus grande vigilance, en particulier en cette période de hausse des températures, un facteur qui favorise généralement l’activité des insectes venimeux.
Peut-on mourir d’une attaque d’abeilles ?
Si les piqûres d’abeilles provoquent généralement une douleur locale, un gonflement et des démangeaisons, elles peuvent dans de rares cas déclencher une réaction allergique violente (choc anaphylactique) potentiellement mortelle.
Selon les spécialistes, un adulte en bonne santé peut théoriquement survivre à plus de 1 000 piqûres, tandis qu’une centaine suffirait à tuer un enfant. Mais pour les personnes allergiques au venin d’hyménoptères, une seule piqûre peut entraîner un œdème de Quincke ou un arrêt cardio-respiratoire en quelques minutes.
Les autorités sanitaires rappellent qu’en cas de piqûre, il faut immédiatement retirer le dard (sans utiliser de pince à épiler pour ne pas diffuser le venin), désinfecter et appliquer une pommade antihistaminique.
En cas de réaction grave (difficultés respiratoires, gonflement du visage ou malaise), il faut se rendre d’urgence à l’hôpital le plus proche.
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La prévention reste cruciale : éviter les mouvements brusques près des ruches, porter des vêtements clairs et fermés en zone à risque, et surtout se former aux gestes d’urgence quand on vit en zone rurale.