La stèle érigée à la mémoire des deux valeureux martyrs, le commandant Ali Bennour et l’infirmier de l’ALN Oukil Ramdane, torturés à mort par l’armée française avant de les exécuter le 21 octobre 1959, sise à Maâmar sur la RN25, est en dégradation avancée. En plus de leurs noms entièrement illisibles, la plateforme en carrelage est fissurée. Quant à la peinture, elle a entièrement perdu de ses couleurs. Comme chaque année, à l’occasion de la commémoration de ce douloureux anniversaire, leurs familles et les moudjahidine ont interpellé, samedi dernier, à l’occasion du 58e anniversaire de leur exécution, les responsables concernés. “Heureux les martyrs qui n’ont rien vu”, écrivait le défunt Bessaoud Mohand Arab.

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