Les recettes douanières de l’Algérie ont atteint 578,64 milliards de DA (mds DA) en 2011, contre 492 mds de DA en 2010. Ce qui veut dire qu’elles ont enregistré une hausse de 17,49%, selon les services des Douanes algériennes.
Selon la même source, le taux de réalisation des produits de douane par rapport à la loi de finances et la loi de finances complémentaire en 2011 est de 87,75%, contre 90% en 2010.
Il est utile de savoir que la hausse enregistrée durant l’année 2011 s’explique aussi par « la politique de performance menée par l’administration des Douanes en matière de recouvrement », relève la même source Quant au taux de la TVA , il se retrouve à 125,5% contre 77,26%. Faut-il bien préciser que plus d’une douzaine de bureaux de recettes des Douanes ont recouvré presque la totalité des montants recouvrés soit plus de 94% du total.
Ce qui, en terme de chiffres atteint 548 mds DA. Ainsi, il est remarqué que le bureau d’Alger ports secs arrive en tête avec plus de 17% du total des recettes recouvrées (98,92 mds DA), suivi d’Alger-port (13,96% et 80,79 mds DA), Béjaïa (10,4% et 60,26 mds DA), Skikda (9,08%) et Jijel (8,98%).
Par ailleurs, la direction générale des Douanes informe également que la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) représente 60% du total des recettes douanières pour un montant de 345,23 mds de DA en 2011 contre 296,77 mds de DA en 2010, soit une hausse de 16,33%. Quant au Droit en douane (DD) qui compte une part de 38% du total des recettes douanières, il occupe la deuxième position avec une valeur de près de 220 mds de DA en 2011 contre 181 mds de DA en 2010 (+21,30%).
A noter que le dispositif de contrôle a été renforcé davantage grâce aux interventions coordonnées avec les autres institutions (ministère du Commerce, Banque d’Algérie et services des Impôts) notamment avec l’entrée en vigueur depuis janvier 2010 du Numéro d’identification fiscale (NIF). D’autre part, la Taxe intérieure sur la consommation (TIC), ne représente qu’un (1)% seulement du total des recettes, puisqu’elle a enregistré la plus importante hausse de plus de 59%, soit 7,13 mds DA en 2011 contre 4,48 mds de DA en 2010.
Les autres droits et taxes de douanes, qui représentent également 1% du total des recettes douanières, ont connu une baisse de près de 35%, passant de 10,14 mds de DA en 2010 à 6,60 mds de DA l’année écoulée.
Pour bien situer le contexte régional, il est utile de savoir, toujours selon la même source, que les directions régionales des Douanes d’Alger-extérieur, de Sétif, d’Oran sont les principales structures en terme de recouvrements budgétaires, couvrant plus de 68% du total des recettes avec un montant de 395 mds de DA.
La direction d’Alger-extérieur arrive en tête avec 32,8% (189,79 mds DA), suivie de Sétif 19,79 % (114,5 mds DA), Oran 15,64% (90,49 mds DA), Alger Port 14,06% (81,36 mds DA), Constantine 9,61% (55,62 mds DA), et Annaba 5,62% (32,51 mds DA).
A noter enfin que l’amélioration des recettes douanières, entamée dès 2010 et poursuivie en 2011, a été réalisée grâce au dispositif de contrôle mis en place par l’administration douanière et aux efforts consentis dans le traitement efficace des marchandises, ainsi qu’au résultat du gel du démantèlement tarifaire de l’Accord d’association de l’UE et de la gra nde Zone arabe de libre-échange
Saïd.Ben