Les rencontres régionales consacrées aux documents d’identité biométriques ont « un autre intérêt, celui de permettre aux architectes de ce procédé de développer d’avantage les perspectives de la biométrie en Algérie », a indiqué le ministre d’Etat, ministre l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, lundi à l’APS.
A Constantine, comme à Oran, les questions posées par les différents intervenants conviés aux réunions de travail relatives à l’explication de ce projet étaient d’une « grande importance » pour les promoteurs du projet, a ajouté M. Zerhouni au terme de la visite de deux jours qu’il a effectuée à Constantine.
Le cours de ces séminaires est ainsi allé « dans les deux sens », a encore souligné le ministre de l’Intérieur, puisque « la tenue de ces rencontres a été très utile, même pour les concepteurs de ce projet national, qui ont eu à s’enquérir des questionnements et des préoccupations exprimées par les participants.
« Toutes les explications et toutes les réponses étaient là pour convaincre les responsables concernés quant à la fiabilité du projet de la carte d’identité et du passeport biométriques et de l’opportunité de la mise en application de ce nouveau service », a également affirmé le ministre d’Etat. Pour sa part, le wali de Bejaia, M. Ali Bedrici, a estimé que la tenue de ce genre de séminaire permet aux participants d’approfondir leurs connaissances relatives à la délivrance de ces deux documents administratifs.
Selon ce responsable, les interrogations formulées par les intervenants « qui sont allés dans les moindres détails ont donné plus de crédit à cette opération nationale », car, a-t-il dit, « aucun oubli ou inattention n’a été détecté ».
Les réponses données par le personnel chargé de l’élaboration de ce projet biométrique étaient « claires et sans ambiguïtés », a également fait savoir M. Bedrici, ajoutant que ces rencontres, qui ont permis de mettre « au même niveau d’information » les différents services chargés de l’application des nouvelles techniques, ont également « donné beaucoup d’assurance aux agents concernés qui peuvent désormais appréhender cette phase sans contraintes et avec beaucoup de confiance ».
De son côté, le chef de la daïra de Khroub (Constantine) a estimé que l’application de ce projet visant à moderniser les prestations administratives constitue un « véritable tournant dans l’histoire de l’administration Algérienne ».
Selon M. Bachir Far, l’effort consenti par les techniciens algériens qui ont œuvré à la création d’un logiciel aussi performant est à féliciter sur tous les plans.
APS