Le ministre des finances, Karim Djoudi a indiqué ce mardi que la masse salariale représente 2.600 milliards de dinars alors que les transferts sociaux sont de l’ordre de 1.300 milliards de dinars.
La masse salariale a atteint, selon lui, la limite qui parait nécessaire de stabiliser sous peine d’avoir des flux inflationnistes additionnels. Djoudi a précisé que le gouvernement veut maintenir une stabilité dans le budget du fonctionnement.
Dans le même sillage, le ministre, qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, a exclu toute révision à la baisse du taux de l’impôt sur le revenu global(IRG) en soutenant que cela apparait comme contraignant pendant l’on demande au gouvernement de dépenser plus, de percevoir moins de recettes et d’assurer les équilibres externes et externes. Il a rappelé que l’administration fiscale ne perçoit pas chaque année pas moins de 450 milliards de dinars d’impôts dans le cadre de soutien aux dispositifs d’investissements et des revenus.
Le ministre des finances a soutenu que pour l’année 2013, la tendance visant à réduire les dépenses publiques qui était de l’ordre de 12% en 2012 permettra d’atteindre un taux de croissance globale de 3,4% du produit intérieur brut(PIB). Il a expliqué que la croissance négative en hydrocarbures enregistrée depuis 2006 fait baisser la croissance hors hydrocarbures dont le taux prévisionnel de l’année 2013 se situerait autour de 6%.

Djoudi a également rappelé qu’actuellement le soutien de l’Etat direct qui consistent en l’appui aux prix des produits de première nécessité et de large consommation est estimé à 13% du PIB alors que celui indirect( électricité) est de 6% du PIB, pour argumenter la faible croissance économique du pays.