Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a déclaré, hier, que l’Algérie suit avec un grand intérêt les développements de la crise financière mondiale, notamment dans la zone euro. Le premier argentier du pays n’a pas écarté le recours du gouvernement à la baisse des dépenses publiques. Pour ce qui est des crédits à la consommation, M. Djoudi a indiqué que leur retour est tributaire de la mise en place d’une centrale des risques
De la déclaration de M. Djoudi, il en ressort que la crise qui ravage les économies des pays membres de la zone euro pourrait entraver la réalisation de plusieurs projets d’investissements inscrits dans le cadre des plans quinquennaux. Du moins, M. Djoudi a laissé entendre, à travers sa déclaration, que la crise secouant l’Europe risquerait d’avoir des effets négatifs sur une série de projets. Cependant, le même interlocuteur a rassuré que toutes les mesures ont été prises pour faire face aux répercussions désastreuses de la crise, entre autres la réduction des dépenses publiques, soulignant dans le même sillage que les revenus du Fond de régulation des recettes ont atteint un niveau appréciable, ce qui apporte une garantie proportionnelle pour l’économie du pays. Sur un autre plan, M. Djoudi a précisé que la relance du crédit à la consommation n’est pas à l’ordre du jour, avant la mise en place d’une centrale des risques, dont « la principale mission est l’évaluation de l’endettement des ménages ».