Djoudi appelle à une grande flexibilité des dépenses budgétaires pour créer de la croissance

Djoudi appelle à une grande flexibilité des dépenses budgétaires pour créer de la croissance

Lors de sa participation aux assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International qui se tiennent à Tokyo, le ministre des finances Karim Djoudi a souligné la nécessité d’une grande flexibilité en matière de dépenses budgétaires pour créer la croissance, selon un communiqué du ministère.

Il a appelé, lors de la réunion du G24 pour les questions monétaires et le développement, à contenir les difficultés sociales sur la stabilité des prêts, selon la même source affirmant que le premier argentier du pays a saisi l’opportunité de sa présence à Tokyo pour soulever “les problèmes de la transparence des banques et des Etats sur leurs situations financières comme support à un retour à la confiance qui gène la circulation des flux et la morosité économique qui s’auto-entretienne”.



Le séjour de Karim Djoudi dans la capitale nippone n’a pas été de tout repos puisqu’il a participé à de nombreuses réunions avec des organismes financiers et économiques internationaux et régionaux, ainsi qu’avec des responsables d’institutions bancaires.

Il a par exemple participé à une réunion de la DG du FMI Christine Lagarde avec les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales de la région Moyen-Orient-Asie-Centrale (MOAC) lors de laquelle l’ex-ministre française de l’économie a fait état “actions déjà engagées au niveau de cette région et (a pris) connaissance des points de vue des ministres et des gouverneurs sur l’action du FMI pour répondre aux besoins de la région”.

La vice-présidente pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque Mondiale, Inger Anderson qui a tenu une réunion avec Djoudi, s’est félicitée des efforts déployés par l’Algérie pour son développement socio-économique, estimant que les réalisations tant sur le plan économique que social sont appréciables et que les efforts dans ce sens devraient se poursuivre”.

Pour elle, “l’Algérie a pu maintenir sa stabilité économique et financière grâce à des politiques économiques prudentes dans un contexte marqué par les incertitudes”.