On a profité de la présence de Monsieur le ministre de la Jeunesse et des Sports hier au salon d’honneur de l’aéroport d’Alger pour aborder quelques sujets d’actualité avec lui.
– L’EN olympique s’apprête à quitter le pays pour disputer un tournoi crucial, vos impressions ?
– Je crois que le fait que cette équipe arrive à ce stade prouve son talent, aujourd’hui je suis là pour lui souhaiter bonne chance, et j’espère aussi être là, l’été prochain, pour lui souhaiter bonne chance, quand elle s’apprêtera à rallier Londres, Incha Allah, tout comme pour les autres athlètes dans les autres sports où ça marche aussi bien, mais on ne doit pas se dire qu’on est arrivés, les résultats sont là, mais on est au début d’une longue route, on doit continuer à travailler.
– Un mot sur les derniers résultats de la sélection algérienne A, avec Halilhodzic à sa tête…
– Déjà, je tiens à le saluer car c’est un coach qui connaît bien son boulot, il contrôle bien le groupe, il a une méthode spéciale et rigoureuse, et je crois qu’il a tiré des enseignements de ses dernières expériences et même de ses prédécesseurs, il est venu pour travailler à long terme en se basant sur ce qui a été bâti avant lui ; en tout cas, ses débuts sont réussis, c’est de bon augure pour la suite pour notre sélection.
– Le Cameroun a fait faux bond aux Verts, quelle est la réaction de Monsieur le ministre ?
– Je préfère parler comme citoyen et non pas en tant que responsable de ce secteur, le sport n’est pas une science exacte, et comme on dit chez nous «el- ghayeb fi hokm Allah», je ne peux pas porter un jugement, je n’ai pas tous les éléments.
– Le MJS camerounais évoque la possibilité de l’envoi d’une délégation officielle à Alger pour s’excuser officiellement auprès de vous, vous confirmez cette information ?
– J’en ai entendu parler, mais pour le moment on attend, ils seront les bienvenus s’ils viennent, on les accueillera à bras ouverts.
– Vous accepterez leurs excuses ?
– Ecoutez, nous on est obligés de travailler ensemble, de collaborer, c’est d’un sport qu’il s’agit quand même, maintenant si