Djezzy s’engage dans l’action citoyenne,Lancement de Hanout Maker

Djezzy s’engage dans l’action citoyenne,Lancement de Hanout Maker
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Le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, n’a pas écarté mardi à Alger une possible entrée de son groupe dans le capital de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Télecom Algérie (OTA), «si l’intérêt national le nécessitait».

En partenariat avec l’ENTV, Djezzy a procédé hier au lancement officiel de son nouveau produit. Il s’agit de Hanout Maker, un concept qui consiste en la transformation totale, en cinq jours, d’un vieux commerce dont les propriétaires n’ont pas les moyens de remettre à neuf, à travers un nouveau design, un nouveau look, tout en gardant sa vocation première. Pour ce faire, Hanout Maker a été parrainée par une équipe de l’ENTV orchestrée par Mustapha Larabi, héros du célèbre feuilleton El Imtihan Assaab (la dure épreuve). Elle s’est rendue dans douze wilayas du pays en l’occurrence Alger, Constantine, Sétif, Tlemcen, Oran, Adrar, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, M’sila (Bou saada), Annaba et Béjaïa, où dix commerces ont été choisis selon plusieurs critères, essentiellement celui de la précarité et de la menace de fermeture du commerce. «C’est une formidable aventure qui nous a conduit au fin fond de l’Algérie à la recherche de gens dans le besoin, qu’il a fallu convaincre, et qui nous ont fait confiance». Un film publicitaire a été réalisé lors de chaque opération de remake, et sera diffusé à partir de vendredi prochain sur l’ENTV.

Ainsi, à propos de son nouveau produit, Tamer El Mahdi, directeur général de Djezzy, dira que cette opération «est une des dernières initiatives de Djezzy, unique en Algérie», qui dénote du «rôle de leader» que «Djezzy a toujours joué dans l’innovation, la création et le lancement de plusieurs produits et concepts apportant un plus aux Algériens». Et de poursuivre : «Hanout Maker en est un exemple qui fait appel aux valeurs de la solidarité et de dynamisme de la société algérienne». Abderrahmane Khodja, directeur commercial à l’ENTV, dira que «cette initiative est portée par une démarche qui s’inscrit dans une dynamique nouvelle visant à améliorer la qualité des programmes diffusés par l’ENTV». Assurant à ce propos que «la qualité et la réussite de ce produit seront au rendez-vous». Ceci sans manquer d’ajouter que «l’ENTV est ouverte à tout le monde» et qu’elle reste «en attente d’autres initiatives de ce type». En outre, il fera savoir que dans un premier temps l’ENTV se chargera de la diffusion et de la promotion de ce produit, puis procédera à des mesures d’audience pour déterminer l’impact de ce spot sur les téléspectateurs.

De ce fait, à travers cette action citoyenne, Djezzy, qui veut donner l’exemple à d’autres opérateurs, se fixe pour but d’améliorer les conditions économiques du commerce en question, dont les résultats se répercuteront positivement et directement sur, d’une part, «la vie du propriétaire et de sa famille», et d’autre part, sur «l’environnement immédiat du commerce», grâce au respect des conditions notamment légales et financières. Pour Tamer El Mehdi, «Djezzy ne se suffit pas uniquement de réfléchir à améliorer, pour ses 16 millions d’abonnés, la qualité des prestations en matière de téléphonie mobile. Les grandes entreprises privées algériennes ont un grand rôle à jouer dans l’émancipation et l’amélioration des conditions de vie de la société». Invitant ainsi l’ensemble des grands opérateurs privés algériens et autres à aller dans ce sens afin d’élargir cette initiative sur tout le territoire national, ce qui permettra «à tous les Algériens de vivre dans un cadre où la beauté se conjugue avec l’environnement». Pour Djezzy, il s’agit là d’«un projet moderne qui participe d’une manière pédagogique et solidaire à l’amélioration du cadre bâti». Par ailleurs, interrogé sur le coût de l’investissement de cette opération, Tamer El Mahdi se gardera de donner le montant versé, affirmant que «la valeur réelle de cette opération consiste en celle de l’idée de Djezzy qui a été portée par l’équipe de réalisation, qui, elle, est inestimable».

Par Lynda Naili Bourebrab