Le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) a indiqué mardi qu’il souhaitait régler « à l’amiable » ses différends sur le rachat par Alger de sa filiale algérienne, l’opérateur mobile Djezzy, mais a précisé qu’en cas d’échec, il recourrait à l’arbitrage international.
« Notre première priorité est de parvenir à un accord à l’amiable et nous ne souhaitons pas avoir à recourir à l’arbitrage international, mais si nous sommes obligés de le faire, nous allons y avoir recours », a déclaré le PDG d’OTH, Khaled Bishara, sur la chaîne de télévision al-Arabiya.
M. Bishara a souhaité que les autorités algériennes « rachètent Djezzy conformément à son prix équitable sur le marché ». Mais, « jusqu’à présent, ce que nous voyons dans la presse algérienne et les indications en provenance d’Alger ne nous portent pas à l’optimisme », a-t-il ajouté.
Fin octobre, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a confirmé que son pays était déterminé à racheter Djezzy à OTH, lui-même en cours de rachat pour être intégré au groupe russo-norvégien Vimpelcom, « quels que soient les obstacles ».

« On spécule beaucoup sur la valeur de cet opérateur téléphonique », a ajouté M. Ouyahia concernant le montant du rachat du premier opérateur de téléphonie mobile du pays avec 15 millions d’abonnés.