Djediat : On n’a rien fait de bon pour revenir avec le trophée

Djediat : On n’a rien fait de bon pour revenir avec le trophée
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«C’est toujours difficile de croiser les Kabyles, quelle qu’en soient les circonstances.»

Peut-on connaître votre sentiment, après la défaite en finale de Coupe de la CAF au Mali ?



Je ne trouve toujours pas les mots pour expliquer ma frustration, à la suite de la défaite en finale de Coupe de la CAF. Surtout face à un adversaire tout juste moyen et qui n’a même pas notre niveau. C’est ce qui me fait encore plus mal au coeur, surtout que nous étions largement favoris, après notre victoire 2-0 au match aller.

Quelle en est la cause selon vous ?

LG Algérie

Nous avons évolué durant les 70 premières minutes avec un schéma de jeu trop défensif, alors que nous aurions pu imposer notre jeu en jouant l’attaque, au lieu d’attendre sagement les assauts de l’équipe adverse et se contenter uniquement de défendre notre cage. On avait largement les moyens de marquer les premiers et tuer le match, au lieu d’essayer de se rattraper, après s’être fait remonter au score.

Ce qui sous-entend que c’est l’entraîneur qui est à l’origine de cet échec ?

Il n’est pas le seul responsable, car c’est une défaite collective, que ce soit le staff technique ou même la direction. On a pris l’habitude de voir les dirigeants uniquement lors des grandes affiches, alors qu’ils brillent régulièrement par leur absence. Pour preuve, nous avons préparé le match aller en présence d’un seul dirigeant, Hemmar. C’était lors de la séance de reprise du jour de l’Aïd. Ce qui est à mon sens anormal pour un club qui prépare une finale de Coupe d’Afrique.

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Pensez-vous que les joueurs sont responsables de cette déroute ?

Absolument ! Vous savez, des joueurs, qui ne cessaient de demander de jouer et après avoir su qu’ils n’allaient pas être alignés, se sont comportés comme des enfants. Permettez-moi d’ajouter une chose…

Allez-y…

On avait toujours l’habitude de faire nos déplacements à l’étranger en présence de deux ou trois journalistes et d’une délégation d’une trentaine de personnes, pas plus. Mais cette fois, c’était un véritable b… Le désordre total quoi. Alors qu’on avait besoin de calme et de concentration pour ce genre de rendez-vous à grand enjeu.

Comment envisagez-vous le reste de la saison ?

Nous devons nous comporter de manière professionnelle et ne pas fuir nos responsabilités vis-à-vis du public sétifien. Il ne faudra pas laisser tomber l’Entente après avoir perdu un titre, mais faire le maximum pour retenir les leçons de cet échec.

Ce sera très difficile de croiser une formation comme la JSK dans une telle situation, n’est-ce pas ?

C’est toujours difficile de croiser les Kabyles, quelle qu’en soient les circonstances. Pour notre part, nous tâcherons de nous relever et sortir le grand jeu pour renouer avec le succès. Il ne faut pas oublier que notre objectif principal reste le championnat et je suis contre ceux qui parlent déjà de l’autre finale de Coupe de l’UNAF. Il nous faudra avant tout bien négocier le match d’aujourd’hui et revenir en force en championnat pour ensuite préparer sereinement notre seconde finale face à l’Espérance.

Samir B.