Djebbour : «On doit rester optimistes et ramener des points de l’extérieur»

Djebbour : «On doit rester optimistes et ramener des points de l’extérieur»
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«Il faut savoir accepter les contre-performances»

A l’instar de ses coéquipiers, Rafik Djebbour préfère malgré tout positiver et ne pas s’alarmer.

La contre-performance enregistrée face à la Tanzanie à domicile lors du premier match des éliminatoires de la CAN 2012 ne semble point inquiéter l’attaquant de l’AEK Athènes qui pense que l’équipe a les moyens de revenir en force au fil de la compétition et décrocher des victoires à l’extérieur.

Quel est votre commentaire sur ce match nul concédé à domicile face à cette formation tanzanienne (NDLR : entretien réalisé après la rencontre) ?

C’est un premier test qu’on aurait voulu gagner mais, malheureusement, ça n’a pas été le cas. On a essayé de trouver nos repères, mais ce fut très difficile cette fois-ci.

Apparemment, on est toujours négatifs ici. Au lieu de positiver la situation, on ne fait que dramatiser les choses. Il faut que vous sachiez que c’est la première fois que, Ziaya et moi, on joue ensemble. On n’a pas trouvé les automatismes qu’il faut facilement.

C’est comme ça. On a bénéficié d’une cinquantaine de coups francs et d’autant de corners mais on n’a pas su les concrétiser. En tout cas, ce n’est pas une défaillance uniquement au sein de l’attaque. Ce n’est pas comme si on jouait ensemble tout le temps.

Pour gagner des matches, l’équipe doit marquer aussi, non ?

Oui, je suis totalement d’accord. Mais comme c’est le cas depuis quelques matches maintenant, c’est toujours nous qui encaissons les premiers. Ça nous met dos au mur et complique davantage la tâche des attaquants. Ce soir, on a donné le meilleur de nous-mêmes, malheureusement, on n’a pas eu ce brin de réussite qui nous aurait certainement libérés.

Comment expliquez-vous cette fâcheuse habitude qu’on a d’encaisser toujours des buts en premier ?

C’est un défaut, une malchance ou je ne sais quoi, qui fait qu’on encaisse toujours un but les premiers. Cela nous met encore plus de pression et on se retrouve, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, dos au mur. Face à la Tanzanie, on a eu plusieurs opportunités de marquer mais, hélas, on n’a pas su les mettre dans les filets.

Qu’avez-vous à dire sur votre adversaire ?

Il est clair que la Tanzanie a eu un maximum de réussite ce soir. Elle a eu un gardien qui faisait des sorties hasardeuses, mais qui a toujours eu la réussite de son côté. Voilà, ça fait partie du jeu et il faut savoir accepter ces contre-performances de temps en temps.

Avec le semi-échec concédé ce soir, il va falloir que vous rameniez des victoires de l’extérieur…

On est conscients que ce résultat est négatif, c’est clair. Mais il faut regarder la réalité aussi, on a tout essayé, mais ça n’a pas marché, que voulez-vous… A nous désormais d’aller chercher des points à l’extérieur et de n’en laisser filer aucun à l’avenir sur nos bases.

Vous dites que les occasions ratées ce soir sont dues à la malchance. Mais avouez que l’inefficacité de l’EN remonte à plusieurs matches et que le problème semble persister…

Le Gabon, lors du dernier match amical, a eu deux opportunités, il les a mises dedans.

La Tanzanie, ce soir, un tir de loin et hop, elle nous marque. C’est évident que la malchance nous poursuit. Le mec peut tirer 50 fois son coup franc, il ne le marquera pas, mais des fois, une seule occasion suffit et c’est la bonne. C’est une réalité qui est contre l’Algérie. Vraiment, je ne sais quoi dire de plus.

Revenons à votre association avec Ziaya en attaque. Est-ce que vous pensez que, vous deux, vous pourriez former le duo offensif que tout le monde attend ?

C’est un choix du coach, il faut voir avec lui. Ce dernier nous a associés, Ziaya et moi, dès le début, car il savait que les défenseurs adverses étaient petits de taille. On devait jouer plus sur les couloirs pour prendre le dessus sur eux mais, malheureusement, ça n’a pas été trop le cas. On passait beaucoup plus par l’axe, ce qui rendait la tâche des Tanzaniens assez facile.

Comment vous êtes-vous senti justement avec lui ?

Je me suis bien senti avec lui. Ziaya est un attaquant qui joue plus en pointe. Il aime être en pivot et, comme je vous l’ai dit, on a essayé de se retrouver sur le terrain et combiner ensemble, mais ce fut un peu difficile. Ce n’est qu’un premier match et il faut rester positifs.

Un mot pour le public, qui a répondu à l’appel et s’est déplacé en masse au stade…

J’ai mal au cœur par rapport au résultat. Le public nous a soutenus, il faut le dire, jusqu’à la dernière minute. Ça fait vraiment plaisir d’avoir un aussi merveilleux public, même si je sais que, parfois, il est difficile aussi. Maintenant, on doit penser à vite relever la tête et à gagner le prochain match pour continuer notre rêve.