Devant cette guerre médiatique entre les Grecs et les Turcs concernant son transfert à Fenerbahcé, Djebbour ne pouvait rester muet. Seule une déclaration de sa part pouvait mettre un terme à cette histoire et calmer les esprits.
Rafik Djebbour a fait une brève intervention dans un journal local où il nie toute envie de quitter l’Olympiakos : «Je suis très fier de porter le maillot de l’Olympiakos. Je suis heureux dans cette équipe. Pour prouver ma bonne foi, je vous dirais que je suis prêt à discuter avec les dirigeants et rester plusieurs années dans ce club. Mais avant cela, on doit penser à l’avenir proche. On a un championnat à gagner, une coupe à disputer et une compétition européenne, qui est l’Europa League, à préparer. Le plus important, c’est ça…» Avec ces dires, Djebbour a démenti l’information parue hier sur le site Fotospor.com qui disait que le joueur aurait demandé à ses responsables de le laisser partir à Fenerbahcé. Ce sont tous les amoureux du club de la capitale grecque qui ont été soulagés par la déclaration du meilleur buteur des Rouges. La presse d’Athènes, quant à elle, a trouvé un réel plaisir à taquiner son homologue turque.
A. B.
Suite à l’article de Fotospor.com : La presse grecque se moque de son homologue turque
Comme nous l’avions prédit hier, la presse grecque était sans pitié avec son homologue turque.
C’est dans un style empreint d’humour, pour ne pas dire moqueur, que la presse grecque a répondu à l’article de Fotospor.com. Ce site turc, proche du club de Fenerbahcé, a publié des confidences que Djebbour a faites à ses proches, dans lesquelles il aurait déclaré son envie de rejoindre Fenerbahcé. Ces mêmes articles de presse ont été suivis de réactions des lecteurs. Des réactions pas du tout gentilles envers les Turcs. De leur côté, les différents forums de supporters des Rouge et Blanc de l’Olympiakos ne parlaient que de cette affaire. Les internautes étaient tous d’accord sur une chose : Djebbour ne quittera pas l’Olympiakos et tout ce qui a été dit dans l’article de Fotospor n’était que mensonge.
A. B.