Djebbour : «Je me sens plus libre avec Jimenez, et j’adore ça»

Djebbour : «Je me sens plus libre avec Jimenez, et j’adore ça»
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L’international algérien de l’AEK Athènes, Rafik Djebbour, s’est confié hier à NovaSport, la télévision grecque, où il a évoqué plusieurs points.

…La venue du nouveau coach et le déclic qui a eu lieu n’ont pas laissé indifférent l’ancien attaquant du Panionios.



Pour débuter, le centre-avant de l’EN a tenu à féliciter son coéquipier Scocco qui a marqué un but de toute beauté ce week-end et il a été élu le plus beau but. «Nacho a inscrit le plus beau but du week-end, c’était un but fantastique et inspiré de la part d’un joueur qui nous a toujours rendu service grâce à son talent», a-t-il déclaré.

L’un des points qui ont aidé l’AEK à provoquer le déclic est la venue du coach Manolo Jimenez qui a mis en place sa méthode de travail qui plaît beaucoup à Djebbour. «Je trouve que la liberté que le nouveau coach nous a donné est très importante. Les joueurs s’exprimeront bien et on n’aura désormais pas d’obstacles. Personnellement, j’odore être libre sur le terrain, il y a des coéquipiers qui se sentent déjà mieux avec cette nouvelle méthode», a-t-il tenu à expliquer.

«Wenger a réussi, car il donne une grande importance au volet psychologique»

Djebbour pense que le travail psychologique est très important. Il a donné l’exemple d’Arsène Wenger qui a réussi à libérer son équipe avec son travail. «Je pense que l’aspect psychologique est très important dans le football, ça aide à libérer les joueurs. Arsène Wenger, le coach d’Arsenal, base beaucoup son travail sur ça et c’est l’une des clés de sa réussite, il a fait de grands footballeurs. Maintenant, notre nouveau coach, à savoir Jimenez, semble prôner cette méthode. Il nous a parlé récemment, et juste après, on a senti une différence. Certes, tactiquement, il nous reste du travail à faire, mais il y a déjà un léger mieux dans notre jeu», a-t-il déclaré.

«La victoire face à Aris est importante, mais on préfère se concentrer sur Anderlecht»

La large victoire (4-0) décrochée face à Aris a fait du bien à l’AEK et à Djebbour, mais ce dernier préfère temporiser : «On a fait le match parfait face à Aris. On a pressé et empêché leur équipe d’attaquer, on a inscrit deux buts et on n’a pas reculé après. On a même continué le pressing, mais malgré ça, on ne doit pas célébrer pour autant cette victoire, mieux vaut se concentrer de nouveau sur les prochaines rencontres, notamment celle face à Anderlecht en Europa League.»

«C’est notre collectif qui fait notre force offensive»

Pour ce qui est de sa forme en ce début de saison, lui qui a déjà marqué plusieurs buts, Djebbour a déclaré ceci : «Non, je ne pense pas que le fait que l’équipe joue pour moi que j’inscris but sur but, je le fais, car je joue en pointe et c’est normal que je profite de ça. Il ne faut pas oublier que c’est toute l’équipe qui marque, à l’image de ce que fait Scocco. Si on continue comme ça, on fera mal à l’avenir», a-t-il ajouté.

«Si le coach veut de moi, je prolongerai»

Djebbour n’a toujours pas prolongé avec l’AEK, chose qui intrigue plus d’un en Grèce, il s’explique : «Je verrai d’abord avec le nouveau coach s’il veut de moi et si le travail ensemble sera possible, je serai très heureux de continuer l’aventure ici», avance-t-il, avant d’enchaîner concernant son ancien coach Bajevic : «Je préfère ne pas parler de lui s’il travaillait tactiquement ou pas, il est parti, c’est bon. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’avec Jimenez, on travaille ce domaine comme je l’ai connu en France».

«Nous, les Algériens, on est des frères»

Plusieurs joueurs algériens jouent en Grèce, l’un des plus anciens joueurs est Djebbour. NovaSport a demandé à l’attaquant de l’AEK de lui parler de ses relations avec le reste des joueurs. «Je sais qu’Abdoun a récemment dit de belles choses sur moi, vous savez, nous, les Algériens, nous sommes des frères. On peut apporter beaucoup au championnat grec, ça serait bien qu’ils viennent nombreux jouer ici, on adore les stades difficiles et la pression, et on ne trouve ça qu’en Grèce», dira-t-il, avant de comparer le citoyen algérien au citoyen grec : «Nous avons la même personnalité, les Grecs sont un peu plus réservés, mais vous êtes plus accueillants.»

«Je n’ai pas peur de Boumsong»

Le centre-avant des Jaune et Noir dit qu’il n’a peur d’aucun défenseur en Grèce. «Il n’y a pas un défenseur spécial qui me fasse peur, parfois, j’ai eu affaire à deux défenseurs à la fois, mais je m’en sors. Pour ce qui est du match prochain du championnat face au Panathinaikos, je sais qu’ils disposent de deux défenseurs de bon niveau, comme Boumsong et Sarriegui, mais ils ne me font pas peur.»

«Ne me comparez pas avec Cissé»

A la question de savoir qui est meilleur, lui ou Cissé, Rafik répond : «Je pense qu’on ne peut pas faire une telle comparaison. Cissé est, certes, un bon attaquant qui joue en pointe de l’attaque, mais il a ses caractéristiques et moi les miennes.»

«La presse grecque ne me connaît pas assez»

L’attaquant de l’AEK a toujours été l’ennemi de la presse grecque qui a fait de lui un mauvais type aux yeux des amoureux du ballon dans ce pays, voilà ce qu’il en pense. «Tout est faux, ils ne me connaissent même pas, ils ont tenté de faire croire aux gens que j’étais un faiseur de problèmes, alors que ce ne sont que des bobards», dira Djebbour.