Entre temps, Rafik et son manager auront la lourde tâche d’étudier les offres, d’autant que l’ancien attaquant de l’AEK est en fin de contrat. Il est libre de choisir sa prochaine destination, et cela intéresse à plus d’un titre la presse grecque qui veut tout savoir sur lui.
Il répond aux questions de… Miralas
Ainsi, hier, Sport Day, le célèbre quotidien sportif grec, est sorti de la routine. Il a confié une mission toute particulière à Kevin Miralas qui n’est autre que le meilleur buteur de l’équipe du Pirée. Il devait interviewer l’attaquant algérien et il a fini par le faire. Le but était clair, calmer un peu le jeu entre les deux hommes, considérés en Grèce comme des ennemis.
Malgré cela, l’international algérien n’a pas trouvé d’inconvénients à répondre aux questions de l’attaquant reconverti en journaliste.
Cela ressemble à une interview d’adieu
Miralas est allé droit au but. Il a demandé à Rafik de lui raconter ses souvenirs en Grèce, une question qui en dit long sur la tentation qui tourne autour de l’attaquant de l’EN ces derniers jours : «Depuis que je suis venu en Grèce, je garde de beaux et de mauvais souvenirs. J’ai rencontré de bonnes et de mauvaises personnes. Mais j’ai eu de grands succès et je remercie Dieu qui m’a permis d’être ici. J’ai atteint l’âge de 28 ans et je joue au meilleur club en Grèce et j’ai eu la chance de disputer la Ligue des champions. Je suis un homme heureux», a-t-il dit.
«Je laisse la porte ouverte à tout, mais…»
On sait que Rafik est courtisé par plusieurs équipes, en Turquie notamment. Des équipes l’ont suivi cette année, et même de France, son agent s’occupe des négociations au moment où l’Olympiakos veut absolument le prolonger. Djebbour ne veut donc pas précipiter les choses, il temporise, mais quand on limite ses déclarations, on sent comme une envie d’aller tenter une nouvelle expérience après 7 années passées en Grèce. D’ailleurs, à la question de savoir s’il va continuer son aventure dans ce pays, Rafik laisse le suspense entier : «Je laisse la porte ouverte à tout. La vérité est que j’ambitionne de découvrir de nouvelles choses. Je suis conscient qu’avec l’âge que j’ai atteint, dès qu’une chance se présente, ça sera la dernière pour moi. Et si je reste, j’essayerai d’honorer le maillot rouge que je porte, car c’est une fierté», a-t-il laissé entendre, une manière de laisser la porte ouverte aux négociateurs olympiens, car si Rafik quitte le club, ça sera sans doute à cause du volet financier, celui qui l’a privé de prolonger son bail depuis que Marinakis, le président du club, a abordé la question avec lui, il y a quelques mois. M. A.
Miralas à propos de ses relations avec Djebbour : «S’il y avait un problème entre nous, on ne serait pas champions aujourd’hui»
Comme on le sait, entre Djebbour et Miralas, ce n’est pas la lune de miel. L’Algérien et le Belge ont quelques différends, mais à chaque fois, les deux hommes démentent : «Certaines personnes essaient toujours de créer des problèmes là où ils n’existent pas. Nous sommes deux joueurs très importants dans l’équipe et on marque. Parfois, on ne se comprend pas, et du coup, pour les gens, c’est un problème. Non, honnêtement, pensez-vous que s’il y avait quelque chose entre nous, on serait aujourd’hui champions ?», a-t-il précisé.