Rafik Djebbour avait saisi la Fédération grecque de football pour avoir sa lettre de libération, ainsi que la totalité de ce que le club lui doit. Cette instance, et en attendant de délibérer dans cette affaire, a ordonné à Djebbour de rester à l’écart du club.
C’est l’attaquant algérien qui a décidé de saisir la Fédération grecque de football, après que ses tentatives de régler cette affaire à l’amiable et avec son coach et avec ses dirigeants aient capoté. Rafik Djebbour ne compte pas se laisser faire, au contraire, lui et ses avocats comptent aller jusqu’au bout pour que le club lui donne sa lettre de libération, ainsi que l’argent qu’il lui doit.
Il exige 1,4 M € et sa lettre de libération
En tout et selon les dires du joueur, l’AEK devra lui payer la somme de 1,4 million d’euros. Cet argent représente les mensualités du numéro 10 du club jusqu’au mois de juin. Vu que c’est le club qui ne veut plus de lui, il estime normal qu’il soit payé jusqu’au dernier centime, comme le stipule son contrat. Pour l’instant, la Fédération n’a pas encore étudié cette affaire très délicate, vu sa médiatisation. Elle le fera le 17 janvier prochain, mais les décisions ne tomberont qu’une semaine après, soit 7 jours avant la clôture du mercato hivernal. Par ailleurs, et afin d’éviter toute complication de cette affaire, la commission des litiges à la Fédération grecque a formellement interdit à Rafik de s’approcher du camp d’entraînement de l’AEK, de ne pas essayer d’entrer en contact avec les joueurs, et encore moins avec les staffs technique et dirigeant. Ainsi donc, l’avenir du joueur est suspendu aux décisions de ladite instance. En attendant le verdict, le joueur est annoncé un peu partout, notamment en Ligue 1 française où plusieurs clubs se renseignent sur lui, à leur tête Toulouse et Lens.
Intérêt de Toulouse pour Djebbour
Olivier Sadran, pdt du club : «Non, c’est faux, Rafik ne nous intéresse pas»
Les sites français, dont ceux de L’Equipe et France Football, ont parlé hier d’un intérêt des Violets de Toulouse pour l’international algérien de l’AEK Athènes, Rafik Djebbour. Ce n’est pas la première fois que ce joueur est annoncé dans ce club, déjà l’hiver dernier, alors que Djebbour se trouvait dans la même situation qu’aujourd’hui, soit en conflit avec le staff technique. Les responsables de ce club veulent, selon L’Equipe, profiter de sa disgrâce pour l’enrôler. Pour confirmer cette information, nous avons jugé utile de contacter le président du club de Toulouse, Oliver Sadran. «Non, c’est faux. Rafik Djebbour ne nous intéresse pas… Je vous dis que c’est faux…», dira fermement le premier responsable du TFC qui s’est ensuite excusé parce qu’il avait une réunion importante.