Contre toute attente lors du mercato hivernal, alors qu’il était en rupture de ban avec son ancienne équipe de l’AEK Athènes, Rafik Djebbour, qui avait réussi à obtenir sa libération avant même que son contrat n’arrive à expiration en bénéficiant même d’une indemnité de départ (ses salaires mensuels jusqu’à la fin de saison) à la suite de son renvoi du club, a surpris tout le monde en signant pour le meilleur club du championnat grec, en l’occurrence, l’Olympiakos, avec qui, d’ailleurs, il a terminé avec brio champion de la Grèce.
Ainsi donc, nous avons appris de source sûre proche du joueur que l’attaquant algérien n’avait pas paraphé un contrat de six mois avec une option de prolonger de deux ans comme on a pu lire par-ci et par-là, mais c’est bel et bien un contrat de deux ans et demi qu’il a signé au mois de janvier dernier. Néanmoins, ce contrat comportait une clause stipulant ce qui suit : «Les dirigeants de l’Olympiakos ont tout à fait la possibilité et le droit de mettre fin à ce contrat de deux ans et demi dans le cas où Rafik Djebbour présenterait un cas d’indiscipline à la suite d’un mauvais comportement de sa part que ce soit lors des entraînements ou au cours des rencontres qu’il aurait eues à disputer avec son équipe durant les six mois qui suivaient, c’est-à-dire du mois de janvier au mois de juin.» Les dirigeants du club champion de Grèce ont aussi porté la précision suivante : «Si cette clause n’était pas respectée, le club peut tout à fait se séparer du joueur au mois de juin et cela sans la moindre indemnisation. Ce fut donc l’accord qui a été pris par les deux parties, à savoir Rafik Djebbour et les dirigeants de l’Olympiakos, avant la signature de ce contrat de deux ans et demi.
Il avait signé pour deux ans et demi et non pour 6 mois en janvier dernier
Il faut dire que si les responsables de l’Olympiakos ont jugé utile de mettre noir sur blanc cette clause avec l’accord du joueur, c’est en raison des précédents conflits que l’attaquant des Verts avait eus avec son ancienne équipe de l’AEK, même si lors du dernier clash avec ce même club, la Fédération grecque avait donné raison à Rafik Djebbour en obligeant les dirigeants du club de la capitale à lui accorder sa libération.
Ainsi donc, Rafik Djebbour n’a pas à signer un nouveau document avec l’Olympiakos, puisque celui paraphé au mois de janvier dernier le lie pour deux autres saisons avec cette équipe du moment que les dirigeants du club n’ont pas jugé utile de se séparer du joueur au mois de juin du fait que ce dernier a respecté la clause que comportait le document paraphé entre les deux parties.
Néanmoins, on croit savoir que les dirigeants de l’Olympiakos ne sont pas du tout contre l’idée de vendre un de leurs éléments dans le cas où une offre intéressante viendrait à atterrir sur leur table, et ce, quel que soit le statut du joueur convoité. Mais concernant Djebbour, nous avons appris que, pour le moment, aucun club n’a sollicité officiellement les services de l’attaquant algérien et cela même si certaines rumeurs parlent d’un intérêt d’un club turc, mais pour l’instant, ça reste au stade des rumeurs sans plus. Il est à préciser, enfin, qu’en fin de saison dernière, Rafik Djebbour avait demandé à ce que son salaire soit revu à la hausse, mais la direction du club de l’Olympiakos avait signifié un niet catégorique quant à sa requête. A. H. A.