Il saisit la Fédération grecque et exige 1,2 M € d’indemnité et de dommages et intérêt
Le divorce entre Rafik Djebbour et son club de l’AEK est bel et bien scellé. L’international algérien a été renvoyé par son club après avoir été accusé de s’être violemment comporté avec son entraîneur.
L’international algérien a réagi à ses accusations en multipliant les entretiens et niant avoir eu une «altercation avec Jiminez» avant de s’offrir un temps de recul pour permettre à tout le monde de réfléchir à tête reposée à ce qui s’est réellement passé et trouver une meilleure issue qui arrangerait ses affaires et celles de son club. Mais devant l’entêtement du coach espagnol de revoir sa décision d’écarter Djebbour du groupe, ce dernier a sollicité l’arbitrage de la direction pour solutionner ce problème. Et c’est ainsi que l’on a appris que dans la journée d’hier, l’international algérien est allé à la rencontre de son président. Le joueur avait en main une missive dans laquelle il a voulu présenter ses excuses à l’administration. Il voulait surtout mettre un terme au conflit couvant entre lui et la direction après la prétendue altercation qu’il a eue avec son coach.
Djebbour était donc animé de bonnes intentions, seulement les dirigeants de l’AEK lui ont réservé autre chose que ce qu’il espérait. Le président de l’AEK, Stavros Adamidis, et le directeur général du club, Vasilis Dimitriadis lui ont presque interdit l’accès. Dans leurs propos, ils lui reprochaient de s’être violemment comporté avec son coach, et par conséquent, il ne pourrait bénéficier d’aucune mesure de grâce. Les deux hommes n’ont pas laissé l’international algérien s’exprimer et surtout expliquer les raisons de sa présence dans leur bureau. Devant cet accueil spécial qu’on lui a réservé, Djebbour s’est emporté de son côté et a dit ses «quatre vérités à ses dirigeants».

Le ton était tellement élevé que leurs voix étaient audibles de l’extérieur. Djebbour est sorti fou furieux de cette guerre que lui ont déclaré ses dirigeants. Pis, ces derniers, et pour mieux enfoncer leur ex-joueur, ont chargé leurs avocats de déposer plainte contre Djebbour pour propos menaçant et autres griefs qui n’ont pour but que de se débarrasser du joueur et ne pas le faire bénéficier de ses droits.
Djebbour saisit la Fédération grecque
De retour chez lui, Rafik Djebbour a pris attache avec son conseiller pour essayer de trouver une issue à ce problème dans lequel on l’a emmené depuis une semaine. C’est ainsi que l’idée de saisir par courrier la Fédération grecque est apparue. En effet, devant l’entêtement de ses dirigeants à ne pas recevoir sa doléance, Djebbour a donc décidé de saisir la Fédération grecque.
L’international algérien souhaite que cette instance protège ses intérêts. Ayant été officiellement écarté du groupe, le joueur demande à ce que la fédération intercède auprès de l’AEK pour lui obtenir sa lettre de libération et la totalité de ses indemnités évaluée à 1,2 M €, une somme qui inclut ce que le joueur devait gagner jusqu’au mois de juin 2011, date de l’expiration de son contrat, et comme dommages et intérêts que lui a causés le club.