Djazagro: les exposants locaux se font rares

Djazagro: les exposants locaux se font rares

Sur les 700 exposants,  82% sont des étrangers venant de 30 pays. Les algériens se font rares dans le salon, ce qui reflète encore une fois la situation de l’industrie agroalimentaire qui dépendait elle aussi des importations. 

La dominance des exposants  étrangers dans la seizième édition du salon international de l’agro-alimentaire, Djazagro qui se tient du 18 au 21 de ce mois à la Safex est très influente.

La France est le pays le plus représenté, avec 16,4%  des étrangers, elle  est présente t dans le domaine de la boulangerie et la restauration. Chose comprise, sachant que c’est une boite françaises qui organise.

Les chinois sont venus en force aussi, notamment dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, ainsi que les bonbons et la biscuiterie. L’Italie pour sa part a marqué sa présence dans le domaine de l’industrie et la restauration des pattes, une spécialité bien connue pour ce pays. Quant à la Turquie l’un des fournisseurs les plus importants de pays dans le domaine de la biscuiterie a réservé un grand stand.

S’agissant des exposants algériens, malgré leur présence dans différents domaines, leur nombre reste très restreint, puisque ils représentent moins de 20% des exposants. Pour le ministre de l’agriculture et développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi  qui a inauguré le salon ce matin avec  son homologue, Mohamed Mebarki, ministre de la formation professionnelle, «les opérateurs  algériens devrait profiter de l’expérience étrangère et doivent eux aussi prendre part à des salons et voir même des marchés internationaux».

Une tâche difficile, car la majorité des opérateurs algériens ne possèdent pas encore une grandes maitrises dans l’exportation et manquent de technologie en termes d’industrie agroalimentaire.  Certains des exposants algériens, n’ont pas hésité a affiché sur des machines que le produit est typiquement local, voir même des machines de transformation, mais en fait, le taux d’intégration ne dépasse pas les 50 à 60 %.  «J’ai importé le moteur de l’Italie» nous a indiqué le gérant d’une société qui affiche le drapeau algérien sur ses produits. Ce qui fait que nous restons toujours dépendant des importations dans ce domaine, sachant que la crise que traverse le pays actuellement l’oblige à investir plus pour créer de la richesse et diminuer au maximum les importations.