Djamel ould abbès , secrétaire général du fln : “L’instruction du Président n’est pas un redressement”

Djamel ould abbès , secrétaire général du fln : “L’instruction du Président n’est pas un redressement”

«Les décisions du président de la République ne sont pas négociables et l’instruction présidentielle n’est pas un redressement», a poursuivi Djamel Ould Abbès.

«Nous sommes disciplinés et tout va bien pour le mieux au parti!» a tenu à rassurer le secrétaire général du FLN Djamel Ould Abbès, en marge de la réception qu’il a accordée à l’ambassadeur de Grande- Bretagne à Alger, au siège du plus vieux parti à Hydra. «Il va de soi que nous soyons aux côtés du président de la République Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de premier responsable de notre formation politique» a-t-il soutenu, confirmant ainsi ce qui a déjà été annoncé dans le communiqué de soutien du FLN à la décision et aux orientations du chef de l’Etat.

Notamment la réussite de son programme, et la préservation du secteur public. «Les décisions du président de la République ne sont pas négociables et l’instruction présidentielle n’est pas un redressement» a poursuivi Djamel Ould Abbès. Le SG du FLN a donc reçu hier dans le QG du parti Son Excellence Barry Lowen, ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger. L’ambassadeur a alors rappelé que l’entretien qu’il a eu avec le SG du FLN a porté sur le partenariat algéro-britannique dans toutes ses dimensions. Il a rappelé que les relations entre les deux pays sont séculaires et font présentement l’objet d’une attention particulière.

«Nous avons étudié toutes les possibilités offertes pour renforcer les liens entre nos deux peuples» a indiqué le diplomate anglais. Ce dernier a évoqué un volume d’échanges de quelque 3 milliards de dollars, avec à la clé sept accords paraphés.

Djamel Ould Abbès a de son côté rappelé que l’importante diaspora algérienne en Grande-Bretagne, comporte une forte composante d’universitaires. «Le caractère des relations entre nos deux Etats ne repose pas exclusivement sur le pétrole» a-t-il ajouté.

Selon Djamel Ould Abbès, les liens entre la Grande-Bretagne et l’Algérie ont toujours été entachés d’empathie et de sincérité. Il a ce titre souligné que lors de l’attaque terroriste qui avait ciblé le site gazier de Tiguentourine dans le Sud algérien, David Cameron était le premier à fouler le sol algérien en guise de solidarité avec l’Algérie. Selon Djamel Ould Abbès, les relations entre Alger et Londres ont connu ces dernières années un formidable essor, particulièrement dans le domaine médical.

Il a, à ce titre, cité l’usine pharmaceutique Astra Zeneca en Algérie, laquelle incarne parfaitement la réussite du partenariat public-privé, soit le fameux PPP.

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