Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière M. Djamel Ould Abbès a souligné vendredi à Alger à l’occasion
de l’ouverture des 9e entretiens du CHU Mustapha Pacha que l’Etat était en mesure d’assurer des soins de qualité à tous les citoyens. « L’Algérie qui a des compétences médicales de haut niveau dispose de moyens importants à même d’assurer des soins de qualité à toute la population sans exception », a dit le ministre.
Pour ce qui est de la réduction du transfert des malades vers l’étranger, le ministre a estimé que la prise en charge des malades dans le pays exigeait la maîtrise des nouvelles technologies, le développement des services de santé et de nouvelles méthodes de gestion ».
« Le système de soins actuel doit être efficace pour la réalisation des OMD et la prise en charge des maladies chroniques liées à l’urbanisation, l’industrialisation, l’environnement et la vieillesse », a-t-il avancé.
Il a également appelé à la réforme de la formation médicale tout en l’adaptant aux nouvelles technologies et aux besoins des citoyens.
Le premier responsable du secteur a annoncé qu’il présenterait, la semaine prochaine, au gouvernement un exposé sur le plan de santé pour les régions du sud rappelant l’ouverture de trois écoles de formation médicale à Ghardaïa, Béchar et Ouargla.
Pour sa part, le doyen de la faculté de médecine, le Pr Moussa Arada a mis en exergue le rôle du CHU Mustapha-Pacha en tant que « centre national et régional de référence par excellence » qui prend en charge la formation de 20% des étudiants en médecine à Alger sur les 19.000 étudiants admis au sein des 236 établissements hospitaliers dans la capitale et ses environs.
Ce nombre considérable d’étudiants, a-t-il dit, exige « un encadrement quotidien et pluridisciplinaire » afin que ces futurs médecins puissent prendre en charge les citoyens à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, le directeur du CHU, M. El-Hachemi Chaouche a mis en avant le rôle joué par les enseignants universitaires en vue de faire de cet établissement « un pôle de recherche scientifique et prodiguer des soins de qualité notamment en ce qui concerne les maladies lourdes à l’image de l’hypertension artérielle et les greffes d’organes et de tissus ».
Il a, en outre, rappelé la disposition du CHU à échanger des expériences et procéder à des jumelages avec le reste des établissements hospitaliers avant de saluer des efforts de tous ceux qui veillent à la bonne organisation et la formation continue.
Cette rencontre de trois jours sera axée sur les maladies chroniques, et la greffe d’organes outre l’organisation d’une table ronde sur la maladie de Crohn et le rôle de l’imagerie médicale dans le dépistage des maladies.
