Djamel Belmadi pousse un coup de gueule contre les « criminels de l’audiovisuel »

Djamel Belmadi pousse un coup de gueule contre les « criminels de l’audiovisuel »

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, mardi 3 septembre 2019, au Centre technique national de Sidi Moussa, le sélectionneur national,  Djamel Belmadi a poussé un coup de gueule contre les chaines télévisées les qualifiant de « criminels de l’audiovisuel ».

Dans sa première sortie médiatique depuis la victoire de la CAN 2019, l’entraîneur national a poussé un coup de gueule contre les chaines télévisés, « certaines chaines de télévisions privées ont abusé, en rabaissant des joueurs qui ont tout donné. Au jour d’aujourd’hui, il faut avoir un peu de pudeur. Je cite Guedioura, qui a été touché dans sa dignité. Slimani, Aissa Mandi, et même Mahrez, sur qui ils sont tombés dessus comme des malades. Certains ont fait beaucoup de mal à certains joueurs, je les qualifie de criminels de l’audio-visuel, ils ont fait de la Fitna. Quel est l’intérêt de vouloir faire du tort aux autres»

Et d’ajouter, «aux anciens joueurs qu’ils viennent nous expliquer comment manager un groupe, et le système de jeu, je le demande de venir sur le terrain, composez votre équipe et faites la gagner comme le FC Barcelone. Tous ces joueurs nouvellement retraités, ne restez pas sur les plateaux critiqués dans vos costumes de mariage ».

Concernant les rumeurs sur sa démission, Belmadi a tiré les choses au clair, il affirme que tout ce qui a été rapporté par la presse sont des « spéculations ».

« J’ai évité de lire la presse pendant la période qui a suivi la CAN-2019. Tout ce qui a été dit sont des spéculations. Je ne peux pas baser mon travail sur ça. Personnellement, je ne me branche pas sur tout ce qui a été colporté », a déclaré le sélectionneur lors de la conférence de presse.

En s’exprimant sur le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, Djamel Belmadi a déclaré qu’« Il y’a malheureusement beaucoup de fausses informations qui avaient circulées. En tant que président de la FAF, Zetchi a tout mon respect. Nous avons des relations, simples, directes, et claires sans la moindre animosité. Je suis au service de mon pays. Personne n’est indispensable. Si les choses ne vont pas, on dit les choses clairement. Donc, tout ce qui a été dit est faux. Quand je constate que ça ne marche plus, je m’en vais ».

M.A.Y