Djamel Ould Abbès : “Tous les médicaments seront disponibles avant le mois de ramadhan ”

Djamel Ould Abbès : “Tous les médicaments seront disponibles avant le mois de ramadhan ”

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a organisé hier au siège du ministère, une réunion sur la gestion du médicament et les moyens à mettre en place pour combattre la pénurie.

Le médicament est un produit stratégique et il touche à la question de la sécurité de l’Etat. Sa disponibilité, en permanence, est un impératif que l’Etat s’engage à honorer en mobilisant toutes les ressources, notamment financières, dont il dispose. M. Djamel Ould Abbès a tenu à rassurer nos concitoyens en déclarant que sur une liste de 5.400 médicaments, seule une quarantaine environ est en voie de pénurie.

Cela étant, a souligné le ministre, l’argent est disponible pour procéder aux achats et il est indispensable que tous les médicaments soient disponibles, dans leur globalité, avant le mois de Ramadhan. Toutes les mesures sont prises pour régler le problème. Il n’y a donc pas matière à s’alarmer. Cependant, un travail de communication, d’information et de sensibilisation actif et efficace se doit d’être constamment accompli pour renseigner l’opinion publique et les malades, en particulier.

S’agissant des vaccins et sérums, le ministre c’est également montré très rassurant en indiquant que la disponibilité est entière.D’une manière générale, la situation du point de vue de la disponibilité et des approvisionnement en médicaments est normale. Le travail se fait correctement, sans tapage. M. Ould Abbès a rappelé l’importance du secteur de la santé et la nécessité de bannir toute forme de négligence. Il faut veiller à ce que ce secteur joue pleinement son rôle au service de nos compatriotes.

Ce faisant, il a exigé que des rapports quotidiens sur la situation des médicaments et des vaccins lui soit transmis. Le ministre a également rappelé que les médicaments qui sont en voie de pénurie vont être achetés dans l’immédiat, puisqu’une somme de dix milliards de dinars est dégagée pour ce faire.

La question des médicaments est prise en charge avec sérieux par l’Etat, les moyens existent. Le ministre a insisté sur la transparence qui doit prévaloir, notamment le volet lié à l’enregistrement. Il a réitéré son soutien ainsi que celui des pouvoirs publics à l’encontre de l’entreprise PCH.

Cette entreprise publique doit bénéficier de toute l’attention requise pour exercer ses missions avec le maximum de fiabilité.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a durci le ton à l’égard des importateurs qui ne jouent pas le jeu ou tentent de se dérober aux règles de la transparence qui demeure un impératif vital. L’Etat, a-t-il martelé, ne doit plus demander aux privés d’acheter des médicaments.

Il faut en finir avec cette histoire, a-t-il déclaré.

De même que les importations de médicaments coûtent à la trésorerie publique les yeux de la tête. En 2009, ce sont deux milliards de dollars qui ont été déboursés. Il faut parvenir progressivement à réduire cette facture autant que faire ce peut.

Mohamed Bouraïb