C’est samedi prochain que se tiendra à la coupole du complexe olympique le congrès constitutif du Front pour la justice et le développement (FJD), a annoncé hier à Alger le président du parti, Abdallah Djaballah, lors d’une conférence de presse.
«Le congrès se déroulera bel et bien si les autorités nous donnent l’autorisation dans les deux jours qui viennent, et il sera une réussite pour le parti, une réussite ressentie surtout lors des congrès de wilayas qui se sont déroulés le week-end dernier», déclarera Abdallah Djaballah, avant d’entamer son discours dans lequel il a soulevé que les facteurs de stabilisation les plus importants qui font la confiance entre le peuple et le pouvoir,
c’est l’extension du champ politique pour les partis en entretenant les nécessités qui permettront des élections libres et transparentes. Tout en apprenant à l’assistance que le FJD «est ouvert à tous les Algériens sans exception», Djaballah dira que son parti travaillera pour trois objectifs essentiels : la fidélité à notre religion et nos martyrs, la protection de la nation contre toute influence et menace intérieure ou extérieure, ainsi que rester au service du peuple.
Par ailleurs, l’orateur précisera que son parti est implanté aujourd’hui sur pas moins de 95% des communes du territoire national, comme il répond convenablement aux exigences de la nouvelle loi sur les partis. «Les portes du FJD sont ouvertes à tous les citoyens qui possèdent la totalité de leurs droits politiques et civils», dira a priori le conférencier pour répondre à une question concernant le cas où d’ex-militants du FIS auraient investi son parti.
En ce qui concerne la participation en masse des électeurs aux prochaines élections législatives, l’orateur précisera que cette éventualité est relative à deux principes essentiels : l’aptitude du pouvoir à semer l’espoir au sein des citoyens et de la classe politique et ouvrir le champ politique et médiatique à toutes les forces en gage de crédibilité. Au sujet de l’approche du rendez-vous électoral alors que son parti n’a pas encore reçu son agrément, Djaballah espère que ce scrutin sera reporté d’un ou deux mois.
Dans le cas contraire, il affirme que son parti est prêt à engager la bataille des élections quel que soit le facteur temps. Au sujet de l’alliance des partis islamistes pendant les prochaines élections, il précisera que cette question n’est pas à l’ordre du jour au sein du FJD et que les militants s’y pencheront dès le prochain congrès. «Et nous dirons notre mot pendant ces élections avec toute crédibilité, objectivité et force !» conclura Abdallah Djaballah.
Khaled Haddag
