Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah a jugé la tournée de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil à travers les zaouïas de la « consécration de la corruption qui gangrène le pays ».
Pour le patron du FJD, Chakib Khelil cherche à travers ses fréquentes visites aux zaouïas, érigées par le pouvoir, de redorer son image, estimant que cela entre dans le cadre de la préparation.
S’exprimant à Guelma à la veille de la commémoration des massacres du 8 mai 1945, Abdallah Djaballah a imputé la responsabilité de la situation sociale et économique actuelle au pouvoir qu’il accuse d’« avoir trahi le message des Chouhada (martyrs) et le manifeste du 1er Novembre » à travers la dilapidation des deniers publics et la propagation de la corruption dans tous les domaines.
Et Djaballah d’énumérer des « affaires de corruption » a cité le montant de plus de 90 milliards de dollars dont le pouvoir se targue dans des projets voués à l’échec, dont le but étant, selon lui, l’achat de la paix sociale.
Un montant qu’il juge faramineux et qui est susceptible, d’après lui, de permettre de réaliser des dizaines de grandes entreprises économiques.
S’adressant aux militants et aux militantes de sa formation politique à Guelma, le président du FJD a mis en garde contre les derniers amendements sur le code de la famille, notamment ceux liés à la loi sur l’empreinte génétique qui constituent, selon lui, un prélude à la débauche au sein de la société algérienne conservatrice, dont des lobbies sionistes et occidentaux visent à disloquer le tissu social en Algérie.
