Djaballah : l éradication de la pauvreté, cheval de bataille du FJD

Djaballah : l éradication de la pauvreté, cheval de bataille du FJD

Le président du Front de la justice et du développement (FJD), M. Abdallah Djaballah, a affirmé vendredi à Mila que l’éradication de la pauvreté en Algérie sera l’une des priorités de son parti s’il remportait les élections législatives du 10 mai 2012.

Promettant de faire disparaître ce fléau ‘’en une année’’, M. Djaballah a estimé au cours d’un meeting électoral tenu devant un public nombreux à la maison de la culture que la ‘’clé’’ pour éliminer la pauvreté de l’Algérie réside dans une bonne utilisation des fonds de la zakat.

‘’La distribution annuelle, sous forme d’aides aux démunis, de 4 milliards de dollars provenant, pour moitié, des revenus pétroliers et de diverses autres recettes pour la seconde moitié’’ par le ‘’ministère de la Zakat’’ que son parti proposera de créer, « fera qu’il ne subsistera plus aucune personne pauvre dans tout le pays », at-il proposé.

Cette formule a toutefois ‘’besoin d’une décision politique que le peuple pourrait endosser en élisant massivement les listes du FJD lors des prochaines législatives », a déclaré M. Djaballah, affirmant que son parti, ‘’fruit de 40 ans de militantisme », est la seule formation politique « capable de mener le vrai changement escompté par le peuple algérien ».

Le FJD, selon son président, est porteur d’un programme ‘’prometteur, ambitieux et scientifique, conçu par des experts avertis en économie, en sociologie et en politique’’ dont l’objectif est de réaliser une autosuffisance alimentaire à hauteur de 90 %, consacrer un million d’hectares à l’oléiculture et l’agrumiculture, mettre en valeur 5 millions d’hectares en 5 ans et créer des usines de montage de voitures en Algérie pour 4 milliards de dinars ‘’au lieu d’en importer pour 4,5 milliards annuellement ».

Sur le registre politique, M. Djaballah, réaffirmant son opposition à ‘’la concentration de tous les pouvoirs chez une seule personne’’, a considéré qu’il était temps que le peuple algérien ‘’mette fin à l’injustice, à la corruption et au népotisme, et jette les bases d’une démocratie véritable et plurielle fondée sur le principe de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance de la justice et du respect des lois’’.

Le président du FJD a réitéré son attachement à la déclaration du 1er novembre 1954 qui a appelé, a-t-il dit, à ‘’la fondation d’une République algérienne sociale dans le cadre des principes islamiques’’, avant d’affirmer que son parti milite pour un ‘’régime politique nouveau, répondant aux vœux des Chouhadas et aux aspirations du peuple algérien’