Divorces en Algérie : des chiffres qui font froid dans le dos

Divorces en Algérie : des chiffres qui font froid dans le dos

Le mariage, cette union qui vend du rêve, où deux personnes, s’unissant devant dieu, les autorités et leurs proches, se font la promesse de s’accompagner dans cette belle aventure qui est la vie. Cependant, certains obstacles dans cette aventure font que cette union se brise, cédant sa place au divorce.

Les chiffres de cette « rupture » en Algérie font froid dans le dos. Plus de 100 000 divorces durant une année et demi pour plusieurs raisons. C’est effectivement un record enregistré par le ministère de la Justice. Plus de 44 000 divorces ont été enregistrés durant les 6 premiers mois de 2021.

Cette hausse est très inquiétante compte tenu des chiffres enregistrés dans les dernières années. On ne peut que s’interroger face à ce phénomène que beaucoup de pays dans le monde ont connu durant la pandémie du Covid-19. Des divorces ont été enregistrés à foison après les premiers confinements.

El kholaa, ce divorce féminin croissant

El kholaa, ce mot qu’on chuchotait et qu’on osait même pas prononcer devant nos aïeuls, est aujourd’hui en vogue. Plus de 10 000 cas de divorce « au féminin » durant les 6 premiers mois de cette année, et ce, pour moult raisons.

La femme de nos jours notamment celles ayant un revenu stable, peuvent se libérer de l’emprise conjugale avec un mari négligeant, abusif ou violent. Chose qui n’était pas possible auparavant, avec l’omniprésence de la culture du « tabou » et l’idéal féminin de la femme qui patiente contre vents et marrées, subissant tout type de sévices de son conjoint sans pouvoir s’en défendre, faute de moyen ou de soutien familial.

Les femmes donc, n’hésitent plus à demander le divorce selon leur droit préservé par la loi algérienne. Que ce soit pour désaccord persistant entre les époux, non-respect des clauses dans le contrat de mariage, faute immorale gravement répréhensible ou tout autre préjudice légalement reconnu.