De jeunes chanteurs, notamment Asma Alla, Mazari Zahir, Kamel Aziz et Anis Ait Kaci interpréteront plusieurs chansons sous la baguette du chef d’orchestre Amine Kouider. Cette soirée prouvera encore une fois qu’il est possible de marier les styles et tenter d’offrir des nouveautés. Dans les années 1970, on avait déjà vu le compositeur et chef d’orchestre Boudjemia Merzak diriger la nouba andalouse zidane avec un orchestre symphonique. D’ailleurs, on n’a pas oublié le passage en solo du virtuose du violon Mohamed Mokhtari. Le professeur Said Bestandji qui est à la fois chef d’orchestre ayant fait les deux écoles, universelle et andalouse, avait également surpris en jouant noubet essoltane avec des guitares électriques. Après la première réussite de certains musiciens tels que Missoum et Mahboub Bati qui avaient modernisé le chaâbi, une petite vague avait émergé en créant le New Chaâbi. Aujourd’hui, on pourrait parler du Sympho Chaâbi. La nouvelle génération de chanteurs et musiciens ayant étudié la musique pourraient faire de bonnes choses mais le traditionnel devrait continuer à exister car, comme l’andalou, il est irremplaçable. Le tarif de la soirée est fixé à 800 DA et les billets sont en vente à l’opéra Boualem Bessaiah.
Bari Stambouli
