« Le terrorisme mondialisé », une conférence animée par Richard Labévière : Une source de contresens L’écrivain et journaliste Richard Labévière a remis en cause plusieurs questions concernent l’élargissement du terrorisme dans le monde, en Afrique septentrionale et au Moyen-Orient en particulier.

« Le terrorisme mondialisé », une conférence animée par Richard Labévière : Une source de contresens L’écrivain et journaliste Richard Labévière a remis en cause plusieurs questions concernent l’élargissement du terrorisme dans le monde, en Afrique septentrionale et au Moyen-Orient en particulier.

L’écrivain et journaliste Richard Labévière a remis en cause plusieurs questions concernent l’élargissement du terrorisme dans le monde, en Afrique septentrionale et au Moyen-Orient en particulier. Mais, selon le conférencier, il existe quelques États qui sont impliqués dans le financement du terrorisme, dans le but de défendre «leurs intérêts» avec la ferme volonté de semer le chaos au sein des sociétés.

Cette conférence, programmée dans le cadre de la tenue du 21e Salon international du livre d’Alger (SILA 2016), par l’Entreprise nationale d’édition et de publicité (ANEP), aura permis à l’écrivain et journaliste, Richard Labévière de mettre en exergue un thème plus que d’actualité, à savoir «le terrorisme mondialisé». Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des outils destinés à contrer ou à juguler, autant que faire se peut, le financement du terrorisme, d’en tarir les sources qui l’approvisionnent, d’où l’intérêt à agir avec diligence et efficacité contre des hordes qui veulent à tout prix assujettir dans la violence des nations et des peuples.

Dans le même ordre d’idées, M. Richard Labévière a estimé que le terrorisme mondialisé vise à «fragmenter les États arabes» pour différentes raisons, notamment économiques, ainsi pour «retribunaliser» le monde arabe. Il précisera que «ce qui fut appelé le printemps arabe n’a fait que déstabiliser la Tunisie, l’Égypte, le Yémen, la Libye et la Syrie», et tenté de faire courber l’échine de l’Algérie.

Pour le conférencier, au jour d’aujourd’hui, il «n’existe pas une définition unanime du terrorisme, car ce phénomène international dépend toujours des idées et est lié aussi aux analyses politiques».

Après avoir mis l’accent sur le rôle des médias et des réseaux sociaux, Richard Labévière, qui a fait une longue carrière dans la presse internationale et s’est spécialisé dans le domaine de la politique étrangère, dont le phénomène du terrorisme, a mis en garde contre «la mondialisation technologique qui raconte n’importe quoi», en direction de ceux qui passent une longue durée face à l’écran.

Dans son dernier livre, intitulé Terrorisme, face cachée de la mondialisation, Richard Labévière a bouclé sa dernière page en affirmant : «Le terrorisme tue, il produit émotions, compassions, malentendus et contresens, il s’est installé au cœur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation.»