Dispositif d’aide à la création de micro-entreprises,Comment passer de chômeur à patron

Dispositif d’aide à la création de micro-entreprises,Comment passer de chômeur à patron
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Les décisions prises récemment par le Conseil des ministres concernant la création de postes d’emploi et l’encouragement à l’investissement, notamment l’aide au financement des projets Ansej et d’autres formules visant à valoriser les dispositifs d’aide à la création d’emplois par le biais de micro-investissements, semble être au cœur des préoccupations premières de la classe juvénile.

En effet, une virée au sein de quelques locaux de l’Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes) à travers la capitale, d’ailleurs comme dans plusieurs wilayas du pays, a permis de constater l’importante foule de jeunes en quête de financement pour leurs futures entreprises. Même le site internet de ladite Agence était, très tôt le matin, pris d’assaut par ces jeunes.

Pas moins de 2 millions est le nombre de visites effectuées hier à 10h du matin. «Le dossier de création de micro-entreprises a été allégé (…) plusieurs jeunes peuvent désormais postuler», a indiqué Ali, rencontré devant la direction générale de l’Ansej.

Sur ce dernier point, il convient de noter que plusieurs documents officiels, à l’image de l’attestation de non affiliation (CNAS/CASNOS), ont été «épargnés». En outre, «l’apport personnel n’est que de 1% ou 2% selon le coût du projet», a soutenu un autre. Selon ces jeunes et autres, «plusieurs activités gelées jusque-là ont été rouvertes», ainsi que la libération vis-à-vis du service national qui n’est plus une exigence, à l’exception des promoteurs âgés entre 19 et 20 ans.

D’autre part, il est toutefois utile de noter que plusieurs jeunes, abordés à Alger, ont déclaré ne pas être «suffisamment informés» et que les «petits» locaux de l’Ansej étaient débordés et ses agents ne pouvaient donc répondre à «toutes les questions» des présents devant les guichets.

C’est dire que ces dispositions feront le bonheur de ces jeunes, voire de leurs familles, à condition que l’administration locale et les banques facilitent leur application. A. B.

Par : Ahmed Bouaraba