Aux portes du mois de ramadan, beaucoup d’algériens étaient préoccupés par l’approvisionnement en eau qui se fait de manière irrégulière mais surtout insuffisante sur l’ensemble des wilayas, et ce malgré les différents dispositifs mis en place afin d’améliorer ce problème.
Après des mois de sécheresses et des stations dont les capacités n’étaient pas totalement exploitées, le ministre des ressources humaines la mise en activité d’une station de dessalement d’eau de mer qui pourrait améliorer la situation. En effet, ce jeudi 31 mars 2022, Karim Hasni le ministre des ressources en eau et de la sécurité hydrique a abordé le sujet lors d’une journée de sensibilisation sur le service public des eaux et de l’assainissement, organisée par la SEAAL.
Cette station située à Bordj El Kiffan ayant une capacité de 10 000 mètres cubes par jour sera active dès le début du mois d’Avril et coïncide avec l’arrivée du mois sacré. De plus, une seconde station à El Marsa avec une capacité de 60 000 mètres cubes par jour sera prête dès le mois de juillet.
Le ministère rassure quant à l’approvisionnement lors du mois de Ramadan
L’activité de ces deux stations cumulée à celle de Corso pourra donc couvrir une augmentation de 150 000 mètres cubes supplémentaires par jour pour la capitale.

L’approvisionnement en eau lors du mois de Ramadan est un sujet récurrent, qui a déjà été abordé le jeudi 17 mars 2022 devant la commission de l’habitat de l’équipement, de l’hydraulique et de l’aménagement du territoire de l’APN. Karim Hasni, avait affirmé que « l’alimentation en eau potable dans la capitale connaître une amélioration durant le mois d’Avril », et que la capacité de production verrait une nette amélioration dans la wilaya d’Alger passant de 750.000 m³/jour à 850.000 m³/jour et atteindra 900 000 m³/jour en été. Le ministre avait d’ailleurs ajouté que cette crise serait surmontée grâce à « la solidarité hydrique entre wilayas » et que « cette mesure revient au fait que la wilaya d’Alger nécessite à présent l’utilisation des eaux souterraines et s’appuie sur les dessalements de l’eau de mer ».
Ce jeudi 31 mars 2022, il a appuyé ses dires quant à cette amélioration précédemment affirmée en apportant quelques précisions. Il a d’ailleurs expliqué pourquoi la SEAAL a recours au dessalement d’eau de mer. En raison du manque de pluies, cette alternative qui couvre actuellement 17% de l’activité nationale devrait atteindre les 42% d’ici 204 puis 60% en 2030.