Discours de haine : Naima Salhi inculpée dans une seconde affaire

Discours de haine : Naima Salhi inculpée dans une seconde affaire

L’ancienne parlementaire et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation Naima Salhi vient d’être rattrapée par une deuxième affaire. Placée en liberté provisoire début du mois en cours, elle vient d’être inculpée et de nouveau placée sous la même mesure dans une autre affaire.

À l’issue de son audition, hier mardi, par la doyenne des juges d’instruction de la 1ʳᵉ chambre près le tribunal de Chéraga, la députée de Boumerdès a été inculpée puis placée sous contrôle judiciaire, rapporte le quotidien El Watan.

Cette fois-ci, il s’agit de l’affaire de la plainte déposée contre elle par deux avocats du barreau de Tizi Ouzou ; Me Abdelkader Houali et Me Sofiane Dekkal. Cette plainte concerne, rappelons-le, les propos « racistes » et « haineux » proférés par la prévenue à l’égard de la Kabylie.

L’ex-députée a été inculpée pour « diffamation » et « atteinte à l’unité nationale ». Suite à cette décision, elle devra remettre tous ses documents de voyage et se présenter régulièrement devant la juge, indique-t-on encore.

Inculpée après l’expiration de son mandat parlementaire

Avant la prononciation de la décision de contrôle judiciaire, le procureur l’avais mise sous mandat de dépôt. Et selon des sources judiciaires citées par le même journal, le parquet pourrait faire appel auprès de la chambre d’accusation près la cour de Tipaza contre la décision du juge.

Pour rappel, Naima Salhi avait été auditionnée à deux reprises, vers le début du mois en cours, par une juge du tribunal de Chéraga, selon des informations rapportées alors par le quotidien le Soir d’Algérie.

Après son inculpation, elle avait été placée en liberté provisoire dans le cadre de la plainte déposée contre elle par Mourad Amiri, un cadre en informatique au ministère de l’Intérieur, pour des propos diffamatoires et dénonciation calomnieuse.

Ainsi, et après l’expiration du mandat parlementaire de la députée et, de ce fait, de l’immunité parlementaire dont elle jouissait, la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation est inculpée dans le cadre des deux plaintes portées contre elle.