S’étendant sur une superficie de plus de 4 millions d’hectares, le secteur forestier national est-il susceptible d’intéresser des investisseurs et, dans lequel cas, pour y développer quels types d’activités ? C’est ce à quoi s’est attaché à répondre, jeudi, le directeur général qui en assure la responsabilité.
S’exprimant à la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Azzedine Sekrane confirme que les forêts Algériennes recèlent de forts potentiels, encore inexploités ou très peu, pouvant grandement intéresser d’éventuels entrepreneurs.
Citant, en particulier, le bois, le liège et les plantes aromatiques, il note que si la richesse existe, elle n’est cependant pas organisée. Selon lui, l’exploitation judicieuse de certains produits tirés des massifs forestiers pourrait permettre de réduire de près de 30 millions de dollars la facture d’importation de l’Algérie.
Citant l’exemple du liège, il signale qu’il est possible d’en exploiter jusqu’à 130.000 quintaux par année, contre 60 à 70.000 actuellement, faute d’une dynamique de rendement et d’exportation plus agressive pouvant se solder par un gain d’environ 10 millions de dollars sur la même période.
L’entrée en application d’un décret « d’autorisation d’usage », ouvrant le secteur forestier à l’investissement, va permettre, déclare le directeur général des Forêts, de faciliter la création de pépinières, de petits élevages et, à travers la mise à disposition de parcelles agricoles, de plantations fruitières, dont celles de noyers, d’amandiers et de pistachiers, en particulier.
Annonçant l’organisation, à Tlemcen, d’un salon ouvert aux potentiels investisseurs, M. Sekrane explique qu’il est destiné à présenter à ses visiteurs les intéressantes potentialités offertes par le patrimoine forestier pouvant donner lieu à des projets économiques rentables et très diversifiés.
