Pape Diouf, l’ex-président de l’OM, est en Angola pour couvrir la CAN pour le compte du bouquet Orange.
Pape Diouf, l’ex-président de l’OM, est en Angola pour couvrir la CAN pour le compte du bouquet Orange. Il nous livre ses premières impressions avant le début de la compétition. Entretien.
Vous êtes ici en tant que consultant pour Orange, n’est-ce pas ?
Oui, en effet, j’ai accepté de collaborer avec Orange, du fait que j’ai déjà assisté à plusieurs CAN. Aussi, ma présence ici n’est pas forcément motivée par mon engagement avec Orange, il y a aussi l’amour du foot et de l’Afrique qui m’a motivé à venir.
Comment voyez-vous cette CAN ?
Elle sera très disputée. Il y a de nouveaux prétendants qui peuvent facilement bousculer la hiérarchie. Je pense aux pays du Maghreb, comme l’Algérie et la Tunisie. Il y aura, aussi, les pays anglophones.
Pensez-vous que l’EN a les moyens de réaliser quelque chose durant cette CAN ?
Je suis un fervent supporter du football algérien et ce, depuis les années 70 avec le CRB qui dominait le championnat algérien. J’avais beaucoup de sympathie pour Lalmas qui fut un joueur hors normes. Je n’oublierai pas la grande équipe de 82 qui avait été éliminée injustement du Mondial espagnol. J’avoue que j’ai un peu plus de sympathie aujourd’hui pour votre pays, du fait que Karim Ziani y joue, c’est un garçon que j’apprécie beaucoup. D’ailleurs, c’est moi qui l’ai fait venir à Marseille. Je suis heureux qu’elle se soit qualifiée à la Coupe du monde. C’est une très bonne chose pour le football de votre pays.
Pensez-vous que l’Algérie est capable de faire son trou dans son groupe ?
Tout reste jouable. Il faudra que l’Algérie joue à son meilleur niveau et qu’elle poursuive la dynamique née des deux matchs face à l’Egypte. Tout reste jouable pour l’Algérie au même titre que toutes les autres sélections africaines qualifiées.
Comment réagissez-vous à l’attaque dont a été victime la sélection togolaise à son arrivée aux frontières angolaises ?
L’agression dont a été victime le Togo nous a vraiment chagrinés. J’espère que l’entame de la compétition va nous rendre le sourire. Je regrette que certaines personnes appréhendent le déroulement du Mondial sud-africain, alors que ce sont deux pays différents. Annuler la compétition ou la déplacer, c’est cautionner les auteurs de ce crime. Il faudrait continuer la compétition et penser à donner un meilleur visage de l’Afrique.
Entretien réalisé par Madjid Aït Abdellah