Des perquisitions ont eu lieu lundi chez Opel, a confirmé à l’AFP un porte-parole de la police, alors que le constructeur allemand, filiale de PSA, est dans le viseur des autorités dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués.
Opel a de son côté précisé que les perquisitions concernaient le siège à Rüsselsheim, près de Francfort, ainsi que son implantation à Kaiserslautern.
En juillet, le ministère allemand des Transports avait annoncé une « audition officielle contre Opel en ce qui concerne trois modèles (de la norme diesel) +Euro 6+ ».
Le tabloïd Bild avait alors affirmé que l’Agence fédérale de l’automobile KBA, tutelle du secteur automobile allemand, détient « des éléments solides » selon lesquels le système de gestion des gaz d’échappement de certains modèles diesel d’Opel se mettent complètement à l’arrêt pendant la conduite « pour des raisons qui ne sont pas explicables techniquement ».
Citant une plainte de la KBA, Bild rapportait lundi que les perquisitions portaient sur des soupçons de « manipulation illégale » de logiciels installés sur quelque 95.000 véhicules construits entre 2012 et 2017.
Dans une réaction transmise à l’AFP, Opel indique que le constructeur « coopère pleinement avec les autorités » et insiste que ses voitures « respectent les normes en vigueur »