La rappeuse tant attendue Diam’s sera ce soir à la salle Atlas. Tous ses fans viendront en force assister à ce concert exceptionnel.
Organiseé par l’ONCI dans le cadre de ses activités culturelles, cette manifestation s’annonce prometteuse au regard du rap tant prisé par les jeunes et par la popularité de Diam’s à laquelle s’identifient bon nombre de jeunes gens. Avec ses nombreux tubes, Diam’s a su conquérir et fidéliser un public friand de ses chansons d’actualité dont les thèmes gravitent autour des problèmes des jeunes, de la banlieue, de la violence et de l’extrémisme.
Consacrée meilleure rappeuse, son tube DJ est devenu le meilleur album de l’année rap/hip hop lors des victoires de la musique en 2004.
Son second album à l’intitulé suggestif «Brut de femme» sort dans les bacs et son troisième en 2006, Dans ma bulle, la chanteuse séduit et se positionne en tête du top des ventes avec 600 000 exemplaires vendus et devient disque de diamant alors que Brut de femme a obtenu le disque d’or avec 200 000 exemplaires vendus. L’année 2009 voit la sortie de son autre album «SOS».
Diam’s s’est fait un nom et une voix dans le rap à l’image des grands rappeurs américains comme Eminem. Son bagout, ses thématiques abordées, sa fougue font d’elle une chanteuse engagée qui n’a pas froid aux yeux.
Cette jeune française née à Chypre en 1980 passera son enfance en France dans les banlieues après le divorce de ses parents (mère française et père chypriote). De son vrai nom Mélanie Georgiades, devenue Diam’s (diamant en anglais), elle apprécie le rap qu’elle découvre à l’adolescence avec les albums de NTM et d’autres rappeurs américains comme Public Enemyou Dr Dre.
Elle se passionne pour ce genre et intègre le groupe Mafia Trece et les Nègres Marrons, et en 1999, elle sort son premier album.
Par sa fougue, son penchant humanitaire pour les causes justes, son sens de la justice, Diam’s a su se faire une popularité auprès des jeunes qui la célèbrent à leur manière en se ruant vers ses concerts. Cette jeune banlieusarde raconte ses déboires comme sa dépression et surtout sa conversion à l’Islam. Diam’s, on l’aime ou on ne l’aime pas ; c’est une vraie bête de scène.
K. A.
