ALGER – Une campagne de sensibilisation destinée aux personnes atteintes de diabète et leurs proches, se déroule mardi à Alger, en vue d’informer ces derniers sur la meilleure attitude à adopter face à cette pathologie.
Organisée au niveau de l’esplanade de l’Office Riadh El Feth (Oref), cette manifestation est initiée par les laboratoires Lilly en partenariat avec la Société algérienne de Diabétologie (Sadiab), à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée annuellement le 14 novembre.
Elle se décline sous formes de portes ouvertes et de plusieurs ateliers visant à expliquer aux patients comment accepter, vivre et soigner le diabète, comment démarrer une insulinothérapie ou encore la façon de gérer la maladie lorsqu’on est enfant ou femme enceinte.
De même qu’il est question d’inculquer aux intéressés le mode de fonctionnement de cette maladie, la manière de manger (à travers un atelier cuisine) ainsi que les facteurs de risque et de complications de cette dernière.
« L’éducation thérapeutique est une priorité pour une meilleure prise en charge de la maladie. Pour mieux comprendre comment accepter et dépasser le diagnostic, puis comment vivre avec le diabète. La sensibilisation permet, à court terme, d’assurer une autonomisation du malade et, à plus long terme, de mieux gérer les complications de la pathologie », explique à l’APS, Abdellah Mehdi Benabid, responsable médical chez Lilly, pour la région Nord et Ouest Afrique.
Abordant le coût « onéreux » de la prise en charge du diabète, le spécialiste rappelle que l’incidence de la maladie en Algérie est de l’ordre de 10 à 12%, selon les wilayas et peut atteindre 16% dans certaines d’entre elles, citant les principales causes à l’origine de son évolution, à savoir notamment le changement rapide du mode de vie (alimentation, sédentarité, etc) ainsi que les prédispositions liées à l’hérédité.