Diabète: 7% des diabétiques enceintes suivies à l’EHU d’Oran

Diabète: 7% des diabétiques enceintes suivies à l’EHU d’Oran

ORAN – L’unité spécialisée dans la prise en charge des femmes enceintes atteintes de diabète au niveau de l’EHU « 1er novembre » d’Oran, enregistre un très faible taux de grossesses programmées, a-t-on appris de la responsable du service interne dont dépend l’unité.

La grande majorité des femmes qui se présentent à l’unité pour bénéficier d’un suivi adapté sont déjà enceintes, parfois de plusieurs mois quand elles arrivent, a indiqué le Pr Bachaoui.

Elle a affirmé qu’une femme diabétique ne devrait pas improviser de grossesse en raison des risques de fausse-couches et de malformations des nouveau-nés qui sont « plus importants » chez les femmes atteintes de cette maladie chronique.

Cette spécialiste indique que 7% seulement des femmes diabétiques enceintes s’adressent à cette unité. « Ce taux semble trop faible mais une certaine prise de conscience des intéressées est perceptible quant à la programmation des grossesses. « En 2017, le taux était encore plus bas, pas plus de 3% », a précisé cette responsable.

Le bouche-à-oreille et la sensibilisation sur l’existence de cette unité,qui reçoit chaque lundi et sans rendez-vous les femmes diabétiques enceintes ou qui souhaitent concevoir un enfant, commence à donner des résultats probants, a-t-on estimé.

La spécialiste espère voir ce taux augmenter et la programmation des grossesses chez les femmes diabétiques se généraliser.

L’unité assure un suivi qui permet aux femmes d’équilibrer leur taux de glycémie avant la conception et pendant la grossesse, avec l’implication des diabétologues et des médecins nutritionnistes.

Dans un autre sillage, le Pr Bachaoui constate que le diabète de type 2 notamment, touche de plus en plus de jeune personnes. L’alimentation riche en sucre et le manque d’exercices peuvent être à l’origine de l’apparition de cette maladie.

« De plus en plus de jeunes sont carrément accro au sucre », note-t-elle, estimant qu’il est nécessaire de mener des campagnes de sensibilisation sur les dangers d’une mauvaise alimentation et de la consommation excessive du sucre.