La stratégie de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour le développement des méthodes de lutte contre le crime repose sur l’investissement dans l’élément humain, ont indiqué dimanche des cadres de la police algérienne lors d’un débat ouvert organisé par la chaîne I de la Radio nationale.
La formation et l’investissement dans l’élément humain constitue un enjeu majeur pour la police algérienne dans sa lutte contre le crime à travers les programmes de formation arrêtés par les services de la DGSN, a indiqué le commissaire de police Filali Mohamed.
Lors du débat organisé au cercle Aissa Messaoudi de la Radio nationale, et auquel ont assisté de nombreux citoyens et des représentants de la société civile, le même responsable a indiqué que sans le citoyen la police ne saurait accomplir pleinement sa mission, celle d’assurer la sécurité et d’éradiquer le crime.
Dans le même contexte, des acteurs de la société civile ont souligné la nécessité de renforcer la coopération avec le corps de la Sûreté nationale qui a relevé plusieurs défis depuis les années 90. La nécessité d’éradiquer les fléaux sociaux et de codifier l’obligation de dénoncer certains crimes qui nuisent à la société tel le trafic de drogue a été également soulignée.

Dans le cadre de la fête nationale de la police coïncidant avec le 22 juillet, la chaîne I de la Radio nationale a organisé dimanche un débat ouvert qui a regroupé des cadres des différents services de police, des acteurs de la société civile, des journalistes et des citoyens.