L’attention particulière accordée au secteur sensible du logement dans la wilaya d’Alger indique que le programme retenu pour la période 2011-2014 prévoit la réalisation de 60.000 logements.
En vertu des recommandations du président de la République relatives au développement local, le Conseil national économique et social et les différentes walis délégués de la capitale doivent s’efforcer, notamment, de travailler inlassablement pour l’amélioration de la qualité de la vie des citoyens dans les divers domaines et relancer rapidement la réalisation des grands projets de développement durable tout en mettant à niveau l’exécution des programmes d’équipement public.
«Il reste beaucoup à faire en matière de prise en charge des préoccupations des citoyens en général, il est indispensable d’agir vite et tracer un programme pragmatique de règlement des problèmes inhérents au développement durable» a notamment fait remarquer un responsable du Cnes.
«Sillonner les circonscriptions administratives devient une tâche primordiale et impérative pour assurer les objectifs de développement, mais nous sommes loin de l’atteinte des objectifs assignés, que ce soit au niveau des circonscriptions administratives que des communes» a-t-il reconnu en substance.
Les différents programmes de modernisation et de développement des infrastructures économiques et social et du développement durable dans la wilaya d’Alger nécessitent des ressources financières qu’il faut utiliser avec efficience et sans gaspillage.
En effet, la wilaya d’Alger a affirmé que la mise en place des programmes de développement a mobilisé une enveloppe financière conséquente.
«Le volume financier mis en œuvre pour la période 2005-2009 a atteint le chiffre de près de 298 milliards DA représentant plus du double des investissements inscrits durant la période 1999-2004 dont le montant était de près de 119 milliards DA ».
Améliorer le cadre de vie des citoyens
Amélioration du cadre de vie des citoyens est le crédo du président de la République.
L’important dans la gestion des villes, selon les participants à cette importante rencontre d’évaluation du niveau de développement durable dans la wilaya d’Alger, consiste surtout à impliquer la société civile dans le processus de prise de décision, cependant la création d’un comité de la ville (Coville) qui est un espace de concertation et d’exercice de la démocratie directe (apparenté aux initiatives populaires) est porteur de solutions et de corrections utiles pour le développement local. La périodicité de comité qui doit se réunir chaque mois, vise notamment à contrôler les missions de développement durable et l’amélioration des conditions de vie des citoyens.Comme l’a souligné le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès, «il est fortement recommandé d’utiliser l’interactivité pour mener à bien les tâches d’édification nationale et le développement local». La ville d’Alger, en tant que capitale reflétant l’Etat algérien doit nécessairement être constamment en ébullition et propre, digne des grandes capitales du monde.Tout y doit être bien organisé et nette, car il suffit de mettre les moyens nécessaires et les personnes compétentes pour améliorer l’image de marque d’Alger, selon des observateurs.
Impérieuse nécessité de
sauvegarder l’environnement
Babès, estime que «l’exécutif de la wilaya d’Alger doit avoir des propositions et des suggestions autour des préoccupations exposées, de même pour les autres secteurs exigeant l’échange de vues. Tous les secteurs, tel que l’environnement, doivent être bien encadrés pour développer la ville. La capitale a plus d’impératifs en tant que siège de la présidence de la République et du pays et doit être prémunie pour combattre les problèmes de développement local et des préoccupations des citoyens et des droits et devoirs de la société civile». Le wali délégué de Bir Mourad Rais a insisté notamment sur l’implication de la société civile comme prolongement de l’action des pouvoirs publics tout en mettant en relief les dispositions prises par le wali délégué pour encourager et encadrer la participation citoyenne.A titre d’exemple, il indiqué que des actions concrètes sont nécessaires pour améliorer le niveau de vie des citoyens. Entre autres, il cite «l’organisation de la société civile sous forme d’associations et comités de quartiers, des rencontres périodiques à travers des comités de la ville afin de permettre aux citoyens de se connaître, de se rassembler davantage et d’exprimer leurs préoccupations, ce qui ne peut que renforcer la confiance entre le citoyen et l’administration».Aussi, ce responsable a mis en exergue l’impérieuse «édition d’un journal local d’information sur les actions entreprises par la collectivité locale en particulier, et les pouvoirs publics en général».Car, lorsque l’information circule bien, les citoyens commencent à prendre conscience de la réalité et auront confiance en leurs élus et responsables administratifs.
Pour sa part, le wali délégué d’El Harrach a valorisé l’idée de la gestion des déchets solides urbains dans la wilaya d’Alger qui demeure l’une des principales préoccupations et une priorité de des autorités de la wilaya.Aussi, il a préconisé des solutions, tels que l’élaboration des normes et standards en matière de gestion des déchets en s’inspirant de l’expertise et de l’expérience européenne.En cernant bien cette problématique, il a notamment prôné l’intensification de la sensibilisation en direction des citoyens par le biais du mouvement associatif, mais également en assurant la promotion de la formation à travers le développement de la coopération et du partenariat international. En somme, il a disséqué les contraintes de prise en charge des questions relatives à l’hygiène, la salubrité publique, à l’éradication des décharges sauvages, à la lutte contre la pollution et différentes nuisances, et ce responsable a milité pour rechercher des solutions pragmatiques et adaptées envisagées sur le cours, moyen et long terme. Le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, Chérif Rahmani, qui a participé, hier à Strasbourg en France à une rencontre de l’Union pour la Méditerranée ayant réuni 18 pays du pourtour du Bassin méditerranéen, est en mesure de contribuer activement à régler cette problématique de l’amélioration de l’environnement à Alger. Le débat sera encore plus fécond et intéressant lors de la seconde journée de cette rencontre devant, non seulement diagnostiquer les problèmes socioéconomiques et environnementaux de la capitale, mais également trouver des solutions rapides et opportunes pour doter Alger de toutes les commodités conviviales, comme ce qui se passe dans les grandes capitales du monde.
Par : Amar Aouimer