Développement local durable et action sociale dans le nord-ouest algérien ,L’appui de l’Union européenne

Développement local durable et action sociale dans le nord-ouest algérien ,L’appui de l’Union européenne

Pour la réalisation de ce programme, l’UE vient d’accorder 20 millions d’euros à l’Algérie.

La Commission européenne a approuvé le programme d’appui au développement local durable et de l’action sociale dans le nord-ouest de l’Algérie.

D’une enveloppe estimée à 20 millions d’euros, ce programme a pour objectif global de contribuer à la réduction des disparités sociales et économiques des communes et wilayas concernées grâce à leur développement intégré et durable. Le programme vise à accompagner les efforts déployés par le gouvernement pour dynamiser le développement économique et social et privilégier le secteur privé comme moteur de la création d’emplois. Son but est aussi de renforcer l’efficience des gestionnaires publics appelés à appuyer le développement local durable. Cette assistance touchera six wilayas des Hauts-Plateaux et du nord-centre de l’Algérie à savoir, Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Aïn Defla, Chlef, Médéa.

Trois composantes complémentaires contenant des activités susceptibles d’être menées dans le cadre de ce vaste projet. La première composante a pour but d’améliorer les conditions de vie des populations cibles grâce à l’accompagnement social et au soutien apporté aux services sociaux. Son objectif spécifique est l’amélioration du bien-être des ménages et de la cohésion entre les communautés. La deuxième couvre le renforcement de la création d’emplois et de la diversification économique. Il est question de créer des synergies entre les dispositifs de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage et le développement local (gouvernance locale). L’on envisage également d’identifier les filières potentielles et de valoriser des produits du terroir dans la perspective de la création d’emplois et de la diversification économique. Les dispositifs de création d’emplois existants sont appelés à être mieux vulgarisés afin d’en faciliter l’accès aux futurs bénéficiaires avec la formation professionnelle de ces derniers.

La troisième composante cherche un appui institutionnel et un renforcement des capacités. Son objectif spécifique est l’utilisation plus efficace des ressources disponibles pour les actions de développement et l’efficience de l’aide. Une fois mis en œuvre, ce plan d’actions va, selon ses initiateurs, contribuer à la résorption du chômage dans les communes par la création d’emplois, à l’augmentation et la diversification des revenus des ménages et le renforcement du rôle de la femme dans l’économie.

Un grand intérêt est encore accordé au dynamisme du secteur privé par l’appui à la création de microentreprises et la promotion des entreprises (PME). Cela passe, toutefois, par une utilisation plus efficace des ressources financières disponibles dans le cadre des budgets de l’État. Par ailleurs, l’on souhaite une meilleure coordination des programmes et actions de développement dans les wilayas concernées, une utilisation d’outils modernes de planification et de gestion par les principaux acteurs au sein des wilayas.

D’où l’opportunité de mettre en place un système de suivi et d’évaluation opérationnel qui ciblera l’ensemble des actions de développement au niveau des wilayas.

L’on s’intéresse, en outre, de manière plus concrète au suivi de l’impact de développement sur l’environnement. Il faut noter que les engagements financiers en faveur de l’Algérie s’élevaient à 242,1 millions d’euros durant la période 2007-2011. Le programme indicatif national pour l’Algérie pour la période 2011-2013, qui définit l’ensemble des interventions financées par l’UE en Algérie, bénéficie au total d’une enveloppe de 172 millions d’euros au titre de l’Instrument européen de voisinage et partenariat. Le présent programme fait partie intégrante du programme indicatif national.

En 2012, 34 millions d’euros ont été engagés pour le programme environnement.

B. K